DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.72077#0014
( * 1
Planche Premièr e.
L'agréable emplacement d'Herculanum & des autres villes
voisines, étoit plus qu'en aucun autre endroit, le Théâtre où
les Romains déployoient leur somptuosité dans la construélion de
leurs maisons de plaisance, fituées le plus Souvent sur le bord
de la mer. On n'asiure point que dans ces peintures, les vues
de ces maisons soient fidèlement représentées. Dans plus
d'une , on peut soupçonner avec quelque vraisemblance que
l'Artiste a voulu transmettre quelques détails qui n'appartenoient
qu'à l'Égypte, qu'il s'est livré dans d'autres morceaux à sa seule
imagination, ou bien encore qu'il n'a voulu peindre tantôt que
des parties séparées, dont ces lieux d'agrément étoit composés ,
tantôt qu'il les a dessinés dans tout leur ensemble.
Les édifices qu'on voit dans ce premier frontispice semblent
nous donner une idée de trois corps de logis qui composbienç
ordinairement une maison de campagne,
Columelle dit, que le premier de ces trois bâtimens s'appelloic
yrbana , ounoble , désigné sous le mot de prétoire par Palla-
dio & par d'autres ; Pline cependant le nomme cafa ; cette partie
étoit l'habitation du maître. La séconde ruflica étoit occupée
par le Fermier & les autres Laboureurs ; elle comprenoit encore
les étables & écuries: enfin, la troisième partie fa&aria servoit
à mettre les provisions nécessaires & les productions du territoire.
Lucullus paroît être celui qui introduisit parmi les Romains la
manie des maisons de campagne^ ses sur la Mer C'ëst pour cela
que Paterculusdifqu'il fut appellé Xercès togatim Qui n'a entendu
parler des maisons de plaisance de Baïa , du lac Lucrin , de Pouz-
zole & de tout ce rivage? Senèque le Philosbphe parle de la
magnificence de celle que César poffédoit près d Herculanum.
Consiiez Grenius , qui a sait l'énumération de presque toutes les
maisons qui ornoient çes. beaux lieux. Scrabon nous apprend que
Planche Premièr e.
L'agréable emplacement d'Herculanum & des autres villes
voisines, étoit plus qu'en aucun autre endroit, le Théâtre où
les Romains déployoient leur somptuosité dans la construélion de
leurs maisons de plaisance, fituées le plus Souvent sur le bord
de la mer. On n'asiure point que dans ces peintures, les vues
de ces maisons soient fidèlement représentées. Dans plus
d'une , on peut soupçonner avec quelque vraisemblance que
l'Artiste a voulu transmettre quelques détails qui n'appartenoient
qu'à l'Égypte, qu'il s'est livré dans d'autres morceaux à sa seule
imagination, ou bien encore qu'il n'a voulu peindre tantôt que
des parties séparées, dont ces lieux d'agrément étoit composés ,
tantôt qu'il les a dessinés dans tout leur ensemble.
Les édifices qu'on voit dans ce premier frontispice semblent
nous donner une idée de trois corps de logis qui composbienç
ordinairement une maison de campagne,
Columelle dit, que le premier de ces trois bâtimens s'appelloic
yrbana , ounoble , désigné sous le mot de prétoire par Palla-
dio & par d'autres ; Pline cependant le nomme cafa ; cette partie
étoit l'habitation du maître. La séconde ruflica étoit occupée
par le Fermier & les autres Laboureurs ; elle comprenoit encore
les étables & écuries: enfin, la troisième partie fa&aria servoit
à mettre les provisions nécessaires & les productions du territoire.
Lucullus paroît être celui qui introduisit parmi les Romains la
manie des maisons de campagne^ ses sur la Mer C'ëst pour cela
que Paterculusdifqu'il fut appellé Xercès togatim Qui n'a entendu
parler des maisons de plaisance de Baïa , du lac Lucrin , de Pouz-
zole & de tout ce rivage? Senèque le Philosbphe parle de la
magnificence de celle que César poffédoit près d Herculanum.
Consiiez Grenius , qui a sait l'énumération de presque toutes les
maisons qui ornoient çes. beaux lieux. Scrabon nous apprend que