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Mariette, Pierre Jean; Chennevières-Pointel, Charles Philippe de; Montaiglon, Anatole de; Mariette, Pierre Jean [Editor]
Abecedario de J. P. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les artes et les artistes (1): A - Col — Paris: Dumoulin, 1853

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https://doi.org/10.11588/diglit.49893#0061
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Bab n’est que la première de son nom. Je ne le trouve point
nommé ailleurs, et lorsqu’on demande à Rome de qui sont
les peintures susdites de S. Pierre in Montorio, on se con-
tente de dire qu’elles sont du Fiaminghelto. Cela pourroit
faire croire que l’artiste est mort jeune et qu’ayant laissé très
peu d’ouvrages, sa mémoire s’est insensiblement effacée. J’ai
fait des perquisitions à son sujet et elles ne m’ont encore con-
duit à rien de positif (1). Il est nommé dans Corneille de Bie
(Cabinet des Peintres) ; on y lit, p. 155, six vers flamands à la
louange de ce peintre qui etoit Hollandois. et dont le nom
entier est Théodore Babuer de Harlem. Corneille Bloemaert a
gravé un morceau d’après ce maîtreen 1625. C’est un homme
en demi-figure qui tient une flûte. Le nom du peintre y est
écrit ainsi : Theod. Baburen.
BACCIARELLI (marcel), né à Rome en 1731, est élève de
Benefiale et est passé en Allemagne sous une heureuse étoille.
On avoit besoin d’artistes qui fissent des desseins des princi-
paux tableaux de la Galerie électorale de Dresde, que le roi
de Pologne vouloit qui fussent gravés, et Bacciarelli fut au
nombre de ceux que fournit l’Italie. Il vint dans celle inten-
tion à Dresde en 1750, et il fut assez constamment occupé à
cette besogne, jusqu’en 1755, que la malheureuse guerre,
qui affligea la Saxe, mit fin à l’ouvrage pour lequel il avoit
été appellé (2). 11 fut pour lors obligé de reprendre la palette,
et, se trouvant avoir le talent de saisir assez heureusement

(1) Descamps (T. I, p. 272) n’en savait pas grand’chose. Voici son
article : « Babeuf, Hollandois, peignoit dans la manière de Pierre
Neef; n’ayant rien vu de lui, je ne ferai que le nommer. » Rien de
moins semblable à Pierre Neef que la belle eau-forte du Christ
porté au tombeau.
(2) 1753, folio maximo. Pour le détail des deux volumes publiés,
et celui des planches qui étaient déjà faites pour le troisième,
voyez De Murr, Bibliothèque de peinture? in-12, tome II, p. 609-12.
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