AVERTISSEMENT
La seule préface que nos lecteurs nous pardonne-
raient d’imprimer, en tête de VAbecedario de Mariette,
serait une étude quelque peu complète sur la vie, les
goûts et les travaux de cet illustre amateur. Il est le
maître, la loi, et le modèle que la France peut offrir
avec orgueil, non-seulement à nous et aux générations
de curieux qui nous succéderont, mais à toutes les na-
tions où l’art ait ennobli et passionné les hommes. Par
bonheur, ceux qui ont suivi avec un peu d’intérêt les
premières feuilles de cette publication, savent par cer-
tains mots demi-personnels, qui se rencontrent à cha-
que pas dans les notes de Mariette, et n’en sont pas l’un
des charmes les moins piquants, qu’il nous est impos-
sible d’étudier et de faire apprécier comme il convient,
les relations, les jugements, les sources de documents
du plus sûr et du plus savant des historiens de l’art,
jusqu’au jour où, arrivés à la dernière lettre de YAbece-
dario, nos lecteurs et nous tiendrons dans nos mains
ce gigantesque ensemble de recherches, de critique et
d’érudilion. Notre biographie de Mariette, au lieu d’être
la préface de son livre, en sera donc la conclusion- C’est
ainsi que Vasari ferma, par le Mémoire sur sa vie, son
La seule préface que nos lecteurs nous pardonne-
raient d’imprimer, en tête de VAbecedario de Mariette,
serait une étude quelque peu complète sur la vie, les
goûts et les travaux de cet illustre amateur. Il est le
maître, la loi, et le modèle que la France peut offrir
avec orgueil, non-seulement à nous et aux générations
de curieux qui nous succéderont, mais à toutes les na-
tions où l’art ait ennobli et passionné les hommes. Par
bonheur, ceux qui ont suivi avec un peu d’intérêt les
premières feuilles de cette publication, savent par cer-
tains mots demi-personnels, qui se rencontrent à cha-
que pas dans les notes de Mariette, et n’en sont pas l’un
des charmes les moins piquants, qu’il nous est impos-
sible d’étudier et de faire apprécier comme il convient,
les relations, les jugements, les sources de documents
du plus sûr et du plus savant des historiens de l’art,
jusqu’au jour où, arrivés à la dernière lettre de YAbece-
dario, nos lecteurs et nous tiendrons dans nos mains
ce gigantesque ensemble de recherches, de critique et
d’érudilion. Notre biographie de Mariette, au lieu d’être
la préface de son livre, en sera donc la conclusion- C’est
ainsi que Vasari ferma, par le Mémoire sur sa vie, son