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Chaque page est numérotée. La première porte le n° 3, la dernière le n° 6. Le texte au complet avait
donc six pages, dont les quatre dernières seules sont conservées.
Le « Roman de Setnau » forme le sujet du Papyrus n° 5. C’est par M. Brugsch que la valeur de
cette précieuse composition littéraire a été révélée à la science (1).
Pour le fac-similé du Papyrus n° 5, voyez pl. 29-32.
PAPYRUS N° 6. — Trouvé à l’Assassif ( Thèbes ) sous la tête d’une momie sans nom. Un autre
papyrus était déposé à côté de celui-ci. Bien que long de deux mètres et demi environ, il était absolument
blanc.
Le Papyrus n° 6 contient des formules médico-magiques, au nom « d’un tel fils d’un tel. » Le commen-
cement de chaque recette y est indiqué par quelques mots écrits à l’encre rouge. Comme dans les autres
papyrus de ce genre, la mythologie est représentée par des invocations adressées aux dieux.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 6, voyez pl. 33-35.
PAPYRUS N° 7. — Acheté avec la collection qui a fourni au Musée le Papyrus n° 4, le Papyrus
n° 5 et les Lettres coptes. Il est opistographe. Les inscriptions du verso sont si frustes qu’il est impossible
de les copier et que nous avons dû renoncer à les reproduire. Autant qu’on en peut juger, elles n’offrent
d’ailleurs aucun intérêt.
Le papyrus n° 7 est le recueil des prières qu’on doit adresser à chaque heure de la nuit et à chacune
des divinités protectrices de ces heures pour la santé du roi et l’éloignement des maux qui pourraient l’atteindre.
Les douze divinités sont représentées à la fin du papyrus. Au dessous du tableau sont indiquées les recettes
à employer pour la fabrication des talismans. Il n’est pas impossible que nous ayons dans le Papyrus n° 7
un des livres que l’on conservait dans les bibliothèques des temples et dont la connaissance était indispensable
aux prêtres d’un certain ordre (2).
Pour le fac-similé du Papyrus n° 7, voyez pl. 36-38.
PAPYRUS N° 8. — Trouvé à Saqqarah dans le sable au nord de la Pyramide à degrés, c’est-à-dire
au milieu de l’emplacement le plus ordinairement réservé aux tombes de l’Ancien-Empire.
Le fragment appartient, en effet, à cette époque reculée. Le texte en est malheureusement si obscur que
nous n’avons même pu déterminer le sujet auquel il se rapporte.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 8, voyez pl. 39.
PAPYRUS N° 9. — Trouvé à l’Assassif contre le bras gauche d’une momie et à l’extérieur des bandelettes.
Le cercueil est de l’espèce dite Saidi propre à la XIXme, à la XX,ne et peut-être à la XXIine dynastie.
Le tombeau est sans inscriptions.
Les papyrus de ce genre portent le titre de TM7 s’at ami tua-t, « livre de ce qui
« est dans l’enfer ». L’exemplaire que nous avons sous les yeux a été écrit au nom d’un prêtre Thébain
nommé Amen-mès, « quand il aura (heureusement) atteint le monde souterrain ». En effet les tableaux
dont le papyrus est orné représentent la marche du soleil nocturne dans la direction de l’occident en orient,
sujet qui est le fond habituel de la décoration des tombeaux des rois et des gros sarcophages qui servaient
d’enveloppe aux cercueils de momies.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 9, voyez pl. 40-44.
(1) Revue Archéologique, Sept. 1867, p. 161-179.
V
(2) Voyez le passage célèbre de Clément d’Alexandrie dans les Stromales, VI.
Chaque page est numérotée. La première porte le n° 3, la dernière le n° 6. Le texte au complet avait
donc six pages, dont les quatre dernières seules sont conservées.
Le « Roman de Setnau » forme le sujet du Papyrus n° 5. C’est par M. Brugsch que la valeur de
cette précieuse composition littéraire a été révélée à la science (1).
Pour le fac-similé du Papyrus n° 5, voyez pl. 29-32.
PAPYRUS N° 6. — Trouvé à l’Assassif ( Thèbes ) sous la tête d’une momie sans nom. Un autre
papyrus était déposé à côté de celui-ci. Bien que long de deux mètres et demi environ, il était absolument
blanc.
Le Papyrus n° 6 contient des formules médico-magiques, au nom « d’un tel fils d’un tel. » Le commen-
cement de chaque recette y est indiqué par quelques mots écrits à l’encre rouge. Comme dans les autres
papyrus de ce genre, la mythologie est représentée par des invocations adressées aux dieux.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 6, voyez pl. 33-35.
PAPYRUS N° 7. — Acheté avec la collection qui a fourni au Musée le Papyrus n° 4, le Papyrus
n° 5 et les Lettres coptes. Il est opistographe. Les inscriptions du verso sont si frustes qu’il est impossible
de les copier et que nous avons dû renoncer à les reproduire. Autant qu’on en peut juger, elles n’offrent
d’ailleurs aucun intérêt.
Le papyrus n° 7 est le recueil des prières qu’on doit adresser à chaque heure de la nuit et à chacune
des divinités protectrices de ces heures pour la santé du roi et l’éloignement des maux qui pourraient l’atteindre.
Les douze divinités sont représentées à la fin du papyrus. Au dessous du tableau sont indiquées les recettes
à employer pour la fabrication des talismans. Il n’est pas impossible que nous ayons dans le Papyrus n° 7
un des livres que l’on conservait dans les bibliothèques des temples et dont la connaissance était indispensable
aux prêtres d’un certain ordre (2).
Pour le fac-similé du Papyrus n° 7, voyez pl. 36-38.
PAPYRUS N° 8. — Trouvé à Saqqarah dans le sable au nord de la Pyramide à degrés, c’est-à-dire
au milieu de l’emplacement le plus ordinairement réservé aux tombes de l’Ancien-Empire.
Le fragment appartient, en effet, à cette époque reculée. Le texte en est malheureusement si obscur que
nous n’avons même pu déterminer le sujet auquel il se rapporte.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 8, voyez pl. 39.
PAPYRUS N° 9. — Trouvé à l’Assassif contre le bras gauche d’une momie et à l’extérieur des bandelettes.
Le cercueil est de l’espèce dite Saidi propre à la XIXme, à la XX,ne et peut-être à la XXIine dynastie.
Le tombeau est sans inscriptions.
Les papyrus de ce genre portent le titre de TM7 s’at ami tua-t, « livre de ce qui
« est dans l’enfer ». L’exemplaire que nous avons sous les yeux a été écrit au nom d’un prêtre Thébain
nommé Amen-mès, « quand il aura (heureusement) atteint le monde souterrain ». En effet les tableaux
dont le papyrus est orné représentent la marche du soleil nocturne dans la direction de l’occident en orient,
sujet qui est le fond habituel de la décoration des tombeaux des rois et des gros sarcophages qui servaient
d’enveloppe aux cercueils de momies.
Pour le fac-similé du Papyrus n° 9, voyez pl. 40-44.
(1) Revue Archéologique, Sept. 1867, p. 161-179.
V
(2) Voyez le passage célèbre de Clément d’Alexandrie dans les Stromales, VI.