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Mariette, Auguste
Les papyrus égyptiens du Musée de Boulaq (Band 1) — Paris, 1871

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https://doi.org/10.11588/diglit.29502#0011
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La question de savoir si Papyrus n° 2 est la suite de Papyrus n° 1 n’est pas sans intérêt. A première
vue, le problème est résolu par l’affirmative. Les deux papyrus traitent, en effet, du même sujet. Ils se
raccordent comme dimensions. Us sont du même temps et très-vraisemblablement de la même main. S’ils sont de
la même main, ils témoignent cependant de deux manières de faire, et on notera comme caractère paléographique
bien tranché la différence des m, des /“et des u. En outre la fibre du second n’a ni la consistance, ni
la couleur de celle du premier. On est donc porté à regarder les deux papyrus comme deux monuments
distincts. Ils traitent tous deux du Lac Moeris ; mais quoiqu’avec un but commun, ils embrassaient le même
sujet à des points de vue différents, ou peut-être n’étaient-ils que les deux livres d’un même ouvrage.

Ces motifs nous ont engagé à séparer dans notre publication ces deux manuscrits, et de ne pas faire du
second la continuation du premier.

Pour le fac-similé du Papyrus n° 2, voyez pl. 2-5.

PAPYRUS N° 3. — Ce Papyrus est un véritable rituel au nom d’un prêtre de Thèbes nommé Heter.

La tombe où il a été trouvé avait été violée anciennement, et le papyrus gisait dans les décombres de l’entrée,
où nous l’avons recueilli.

On trouve dans le Papyrus n° 3 la description de la sépulture d’Heter et la notice détaillée de la
méthode suivie pour l’embaumement de ce prêtre, le tout copié sur la sépulture et l’embaumement d’Osiris.
Les renseignements dont le Papyrus n° 3 abonde, en font un document très-précieux à consulter sur la
question des sépultures d’après la loi religieuse des Egyptiens.

Pour le fac-similé du Papyrus n° 3, voyez pl. 6-14.

PAPYRUS N° 4. — Le Papyrus n° 4 a passé en plusieurs mains avant d’entrer au Musée. Nous
l’avons acheté avec le Papyrus n° 5, le Papyrus n° 7, et un précieux ensemble de lettres en langue copte
(sur papyrus). C’est, dit-on, près de Deir-el-Médinet (Thèbes) et dans une tombe chrétienne que ces manuscrits
auraient été trouvés, enfermés dans un coffre de bois.

Le Papyrus n° 4 est opistographe. Les pl. 15-23 reproduisent les textes écrits au recto, les pl. 24-28
les textes écrits au verso.

Le Papyrus n° 4 est un Traité de morale analogue à la composition littéraire qui nous a été conservée
par le monument que la science connaît sous le nom de Papyrus Prisse. Vers la fin, on rencontre une
sorte de dialogue entre le prêtre, au nom duquel le texte est écrit, et son fils. Le Papyrus n° 4 a été déjà
deux fois l’objet de l’attention de M. de Rougé (1). M. Maspéro en a traduit une partie dans le Journal
de Paris du 15 Mars 1871.

Au verso sont des pièces incomplètes qui paraissent n’être que des exercices d’écriture.

Pour le fac-similé du Papyrus n° 4, voyez pl. 15-28.

PAPYRUS N° 5. — Acheté avec la collection qui a fourni au Musée le Papyrus n° 4, le Papyrus
n° 7 et les Lettres coptes. Ce papyrus est divisé en pages ou colonnes. Les deux premières manquent.

est l’Abousyr-el-malaq du Fayoum, en même temps de le Atovucrto; de Ptolémée. Ou retrouve Baxy'iç (mss. Bayyoç)
dans Pe-sopt-Anq (P-Anq, le temple de Sothis-Anoukis, ou tout simplement d'Anoukis). Un des noms du Fayoum

Tesch, peut à la rigueur exister encore dans le nom moderne du canal Batescli qui conduit au nord le
trop plein de l’inondation vers le Qéroun , de même que l’autre nom '—* ■“ Ma-men-men a peut-être

laissé une trace dans le nom d’El-Minieh donné à un village au sud de Crocodilopolis. Voyez encore, planche 4,
Tap-alii = Atfih, et OuVa-tepou = El-Otf. Ces deux localités, d’après le papyrus et la carte, sont situées dans
le nome Aphroditopolite et sur la rive droite du Nil.

(1) Noie sur les principaux résultats des fouilles exécutées en Égypte par les ordres de S. A. le Vice-Roi,
lue dans la séance publique annuelle des cinq Académies, du 14 août 1861, et imprimée dans le Moniteur Universel
du 28 août suivant. Depuis ce moment M. de Rougé a fait du Traité de morale l’objet d’un second travail dont je n’ai pas le
titre exact.
 
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