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Marr, Nikolaj Jakovlevič; Smirnov, Jakov I.
Les Vichaps — Memoires de l'Académie de l'histoire de la culture matérielle, Band 1: Leningrad: Fedorov, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.49982#0085
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A l’époque de la renaissance de l’art arménien au XIII siècle cet
art, à son apogée, est lié dans la région de Chirak avec la ville
d’Ani qui avait atteint alors son plus haut degré de prospérité.
Il n’a pas été fait jusqu’à nos jours de recherches archéologi-
ques suivies et systématiques de l’ancien centre de culture que
représentait la vallée d’Ayrarat. Les villes de cette région ont joué
un grand rôle dans le progrès des arts et des métiers, même cel-
les qui par suite de circonstances particulières n’avaient pas égalé
l’importance de la ville d’Ani. La ville de Dvine est du nombre
de ces villes.
Mes recherches sur l’emplacement d une ville ensevelie furent
continuées par l’archimandrite Hatchik qui commença le déblaie-
ment d’une basilique, dont une rare mosaïque fut malheureuse-
ment détruite au cours de ses travaux. L’on crut y avoir trouvé
Dvine, grande ville d’autrefois, centre politique important en même
temps que vrai foyer de culture. Tantôt capitale de l’Arménie,
tantôt résidence du catholicos ou du représentant du calife, cette
ville servait souvent de refuge à différentes sectes musulmanes
et chrétiennes. Située sur la grand-route du commerce oriental,
elle avait été aussi un centre commercial important. Il serait de
grand intérêt pour les recherches archéologiques en Arménie en
général et pour l’étude des époques anciennes de son histoire en
particulier (entre autres de l’époque de l’influence romaine) de
déterminer l’emplacement exact de la ville de Dvine. De même
que Dvine, d’autres grandes villes de l’Arménie, comme Armavir,
Artachat et l’ancien Vagharchapat furent ensevelies et détruites.
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