70 SUR LES NOMS DE LA LISTE DE THOUTMÔS III
crit par le scribe, ainsi que le prouve le terme ui, cornmo-
tio\ et nous n'avons pas le droit d'y rien changer pour
obtenir une identification hasardeuse. La localité ne devait
pas être bien loin de Gérar, non plus que <__^>v (n°
Har-ilou, la montagne du (lieu lion, El. Celle-ci
prend un intérêt particulier, si l'on considère que les pro-
phètes hébreux mettaient volontiers dans le désert mon-
tagneux du sud la résidence de Dieu. La présence du nom
divin Ilou, El, dans trois noms rapprochés l'un de l'autre,
montre probablement que les habitants de ce canton méri-
dional donnaient, comme les Giblites, le titre de Ilou, El,
à une de leurs principales divinités.
Avec Robiau <=^>^ ""^s l (n° 82), nous rentrons sur
un terrain moins incertain. Si Robiau, la Rabbah de Juda,
/WWV\ f WWVi
est i", > i >. Kharbét-Rebbah \ (n° SA) Nâmana
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peut avoir donné son nom au Déir-Namân cle la carte an-
glaise, qui n'est pas très éloigné de Kharbét-Rebbah. Le
n° 83. ^—« "Jsk Noumâna, forme une allitération évidente
• o a_d m
avec Nâmana : c'est presque le même fait que j'ai remarqué
ailleurs â propos des deux ~^~n Apoulo, Apouro de
Galilée. La carte porte en face l'un de l'autre cArak-Namân
et Déir-Namân. Arak-Namân n'est séparé du couvent deNa-
mân, Déir-Namân que par un ravin assez profond. Faut-il voir
dans l'un de ces noms le Noumâna de notre liste, dans l'autre
le Nâmana ? Maromam ^ ^ /—^ Q Jx^ (n° 85), D"»1na, n'est
pas Mambré snia», comme le voudrait Mariette3 : c'est tout
1. E. de Rongé, Sur dicers Monuments, p. 56, qui ne propose l'iden-
tification avec Lakish que pour la repousser aussitôt.
2. Guërin, Judée, t. III, p. 333-337 ; Conder, dans le Pu/. Expl. Fund.,
1876, p. 151, rapproche Kharbét-Rebbah de la Rebbô d'époque chré~
tienne (Roland, Palœstina, p. 968).
3. Les Listes géographiques, p. 37-38. L'identification proposée par
crit par le scribe, ainsi que le prouve le terme ui, cornmo-
tio\ et nous n'avons pas le droit d'y rien changer pour
obtenir une identification hasardeuse. La localité ne devait
pas être bien loin de Gérar, non plus que <__^>v (n°
Har-ilou, la montagne du (lieu lion, El. Celle-ci
prend un intérêt particulier, si l'on considère que les pro-
phètes hébreux mettaient volontiers dans le désert mon-
tagneux du sud la résidence de Dieu. La présence du nom
divin Ilou, El, dans trois noms rapprochés l'un de l'autre,
montre probablement que les habitants de ce canton méri-
dional donnaient, comme les Giblites, le titre de Ilou, El,
à une de leurs principales divinités.
Avec Robiau <=^>^ ""^s l (n° 82), nous rentrons sur
un terrain moins incertain. Si Robiau, la Rabbah de Juda,
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est i", > i >. Kharbét-Rebbah \ (n° SA) Nâmana
■ J __o /y n _m>
peut avoir donné son nom au Déir-Namân cle la carte an-
glaise, qui n'est pas très éloigné de Kharbét-Rebbah. Le
n° 83. ^—« "Jsk Noumâna, forme une allitération évidente
• o a_d m
avec Nâmana : c'est presque le même fait que j'ai remarqué
ailleurs â propos des deux ~^~n Apoulo, Apouro de
Galilée. La carte porte en face l'un de l'autre cArak-Namân
et Déir-Namân. Arak-Namân n'est séparé du couvent deNa-
mân, Déir-Namân que par un ravin assez profond. Faut-il voir
dans l'un de ces noms le Noumâna de notre liste, dans l'autre
le Nâmana ? Maromam ^ ^ /—^ Q Jx^ (n° 85), D"»1na, n'est
pas Mambré snia», comme le voudrait Mariette3 : c'est tout
1. E. de Rongé, Sur dicers Monuments, p. 56, qui ne propose l'iden-
tification avec Lakish que pour la repousser aussitôt.
2. Guërin, Judée, t. III, p. 333-337 ; Conder, dans le Pu/. Expl. Fund.,
1876, p. 151, rapproche Kharbét-Rebbah de la Rebbô d'époque chré~
tienne (Roland, Palœstina, p. 968).
3. Les Listes géographiques, p. 37-38. L'identification proposée par