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NAPLES L’ÉCLATANTE
Vénus et Adonis blessé (Maison d’Adonis).
sur le dehors, un étroit corridor d’entrée, une grande cour dite atrium, entourée
d’une galerie couverte, des chambres à coucher petites et obscures où l’on
n’entrait guère que pour dormir, disposées tout autour de l’atrium, et au fond
de celui-ci, le grand « tablinum » la pièce de réception pour les amis ou les
clients. C’était là la première partie, publique, de la demeure. Derrière le ta-
blinum s’ouvrait la partie intime; autour du peristylium, qui était un quadri-
latère à ciel ouvert entouré, comme l’atrium, d’une galerie à colonnes, mais
cette fois transformé en jardin de fleurs avec une piscine au milieu, se dispo-
saient d’autres chambres à coucher, la salle à manger ou triclinium, où l’on
prenait les repas étendu sur des lits, un salon privé appelé oecus, puis la cuisine
et divers retraits et offices. Enfin, parfois, à l’extrémité, un autre portique
ouvrant sur un second petit jardin nommé xylos.
Voilà ce que nous montre la demeure de Pansa, nous donnant une idée
parfaite du confort romain de l’époque impériale. La vie se passait presque
entièrement dans les deux cours inondées de soleil et d’air tiède, à l’ombre
des galeries, parmi les fleurs et auprès de l’eau, car au milieu de l’atrium lui-
NAPLES L’ÉCLATANTE
Vénus et Adonis blessé (Maison d’Adonis).
sur le dehors, un étroit corridor d’entrée, une grande cour dite atrium, entourée
d’une galerie couverte, des chambres à coucher petites et obscures où l’on
n’entrait guère que pour dormir, disposées tout autour de l’atrium, et au fond
de celui-ci, le grand « tablinum » la pièce de réception pour les amis ou les
clients. C’était là la première partie, publique, de la demeure. Derrière le ta-
blinum s’ouvrait la partie intime; autour du peristylium, qui était un quadri-
latère à ciel ouvert entouré, comme l’atrium, d’une galerie à colonnes, mais
cette fois transformé en jardin de fleurs avec une piscine au milieu, se dispo-
saient d’autres chambres à coucher, la salle à manger ou triclinium, où l’on
prenait les repas étendu sur des lits, un salon privé appelé oecus, puis la cuisine
et divers retraits et offices. Enfin, parfois, à l’extrémité, un autre portique
ouvrant sur un second petit jardin nommé xylos.
Voilà ce que nous montre la demeure de Pansa, nous donnant une idée
parfaite du confort romain de l’époque impériale. La vie se passait presque
entièrement dans les deux cours inondées de soleil et d’air tiède, à l’ombre
des galeries, parmi les fleurs et auprès de l’eau, car au milieu de l’atrium lui-