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comme tout ce qu’on a vu de plus remarquable,
jufqu’à ce jour , même comme le feul modèle à ci-
ter dans ce genre , reconnoîtront cependant qu’on
peut, fans flatterie , fans partialité et fans exagé-
ration , bazarder un parallèle entre ces deux
retraites.
Ceux de nos lecteurs qui voudront fe conten-
ter d’un Précis bien fait de la Retraite des Dix»
Mille, le trouveront dans le Tome IV (de l’Edi-
tion in-12) de PHiftoire ancienne de Rollin,
ouvrage qui, trop négligé peut-être aujourd’hui,
fur-tout par la jeuneffe , fe trouve dans prefque
toutes les collections de livres.
Nous renvoyons ceux qui defireront en con-
noître tous les détails à Xénophon lui-même ,
c’eft-à-dire, à la relation qu’il nous a laiffée de
l’Expédition et de la Retraite des Dix-mille, en 7
livres, qui ont été traduits en françois par d’Abiam
court. Quant à nous , nous devons nous borner à
rapporter ici , mais fort en abrégé, les faits qui
tiennent particuliérement à notre objet. Mais il
nous faudra remonter à l’origine de ce mémorable
■événement, afin d’en donner une idée générale à
ceux de nos lecteurs qui voudront fe borner à la
lecture de ce fimple Précis.
Cytus le jeune , fils de Darius Nothus , Roi de
Perfe , voyoit avec jaloufie Artaxerxes fon frère
aîné fur le trône. Au moment même que celui-ci
étoit fur le point d’en prendre poffeffion , il avoit
comme tout ce qu’on a vu de plus remarquable,
jufqu’à ce jour , même comme le feul modèle à ci-
ter dans ce genre , reconnoîtront cependant qu’on
peut, fans flatterie , fans partialité et fans exagé-
ration , bazarder un parallèle entre ces deux
retraites.
Ceux de nos lecteurs qui voudront fe conten-
ter d’un Précis bien fait de la Retraite des Dix»
Mille, le trouveront dans le Tome IV (de l’Edi-
tion in-12) de PHiftoire ancienne de Rollin,
ouvrage qui, trop négligé peut-être aujourd’hui,
fur-tout par la jeuneffe , fe trouve dans prefque
toutes les collections de livres.
Nous renvoyons ceux qui defireront en con-
noître tous les détails à Xénophon lui-même ,
c’eft-à-dire, à la relation qu’il nous a laiffée de
l’Expédition et de la Retraite des Dix-mille, en 7
livres, qui ont été traduits en françois par d’Abiam
court. Quant à nous , nous devons nous borner à
rapporter ici , mais fort en abrégé, les faits qui
tiennent particuliérement à notre objet. Mais il
nous faudra remonter à l’origine de ce mémorable
■événement, afin d’en donner une idée générale à
ceux de nos lecteurs qui voudront fe borner à la
lecture de ce fimple Précis.
Cytus le jeune , fils de Darius Nothus , Roi de
Perfe , voyoit avec jaloufie Artaxerxes fon frère
aîné fur le trône. Au moment même que celui-ci
étoit fur le point d’en prendre poffeffion , il avoit