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L'appareil conducteur mâle est bien connu; je n'aurais à ajouter
que quelques mots à la description de la terminaison. Celle-ci est
renfermée dans une véritable poche du cirrhe assez longue, mais
dont la paroi montre une organisation tout à fait sans analogie.
Cette paroi est très épaisse et sans trace de structure ce qui fait
que Monticelli l'interprète comme étant un épithélium métamor-
phosé. Cette poche semble, en outre, dépourvue de muscles : mal-
gré tous mes efforts et même l'emploi de l'immersion homogène,
je n'ai pas réussi à y découvrir sûrement des fibres musculaires,
et je ne puis par conséquent bien m'expliquer comment elle peut
fonctionner. En dedans de la poche nous trouvons la vésicule sé-
minale qui n'est pas encore sinueuse chez les individus jeunes
(v. fig. 98, pl. x), puis une partie prostatique peu apparente et,
finalement, le conduit éjaculateur dont la portion terminale, revêtue
intérieurement de petits tubercules fortement serrés les uns contre
les autres, peut faire saillie au dehors pour servir à l'accouplement.
Par rapport aux organes femelles il faut noter tout d'abord
qu'il existe bel et bien un canal de Lauree dont Monticelli,
comme on sait, a nié la présence non seulement chez le Monosto-
mum verrucosum, mais encore chez un certain nombre d'autres
espèces de ce genre. Le parcours du canal de Laurer, ainsi que
sa connexion avec les organes femelles internes, est entièrement
le même qu'ailleurs. 11 est dépourvu d'un appendice spécial ser-
vant de réceptacle séminal, mais il n'est point du tout rationnel de
supposer que ce réceptacle absent est remplacé et que sa fonction
est compensée par les anses initiales de l'utérus, ainsi que l'a
avancé Monticelli pour avoir trouvé ces anses remplies complète-
ment de filaments spermatiques. Nous avons, par contre, reconnu
dans ces anses initiales de l'utérus logeant si fréquemment des
quantités de spermatozoaires une formation tout à fait constante
et régulière qui ne dépend pas du tout de la présence, ou de l'ab-
L'appareil conducteur mâle est bien connu; je n'aurais à ajouter
que quelques mots à la description de la terminaison. Celle-ci est
renfermée dans une véritable poche du cirrhe assez longue, mais
dont la paroi montre une organisation tout à fait sans analogie.
Cette paroi est très épaisse et sans trace de structure ce qui fait
que Monticelli l'interprète comme étant un épithélium métamor-
phosé. Cette poche semble, en outre, dépourvue de muscles : mal-
gré tous mes efforts et même l'emploi de l'immersion homogène,
je n'ai pas réussi à y découvrir sûrement des fibres musculaires,
et je ne puis par conséquent bien m'expliquer comment elle peut
fonctionner. En dedans de la poche nous trouvons la vésicule sé-
minale qui n'est pas encore sinueuse chez les individus jeunes
(v. fig. 98, pl. x), puis une partie prostatique peu apparente et,
finalement, le conduit éjaculateur dont la portion terminale, revêtue
intérieurement de petits tubercules fortement serrés les uns contre
les autres, peut faire saillie au dehors pour servir à l'accouplement.
Par rapport aux organes femelles il faut noter tout d'abord
qu'il existe bel et bien un canal de Lauree dont Monticelli,
comme on sait, a nié la présence non seulement chez le Monosto-
mum verrucosum, mais encore chez un certain nombre d'autres
espèces de ce genre. Le parcours du canal de Laurer, ainsi que
sa connexion avec les organes femelles internes, est entièrement
le même qu'ailleurs. 11 est dépourvu d'un appendice spécial ser-
vant de réceptacle séminal, mais il n'est point du tout rationnel de
supposer que ce réceptacle absent est remplacé et que sa fonction
est compensée par les anses initiales de l'utérus, ainsi que l'a
avancé Monticelli pour avoir trouvé ces anses remplies complète-
ment de filaments spermatiques. Nous avons, par contre, reconnu
dans ces anses initiales de l'utérus logeant si fréquemment des
quantités de spermatozoaires une formation tout à fait constante
et régulière qui ne dépend pas du tout de la présence, ou de l'ab-