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Looss, Arthur: Recherches sur la faune parasitaire de l'Égypte: première partie
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.12251#0202
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lois que celui des autres Amphistomiens connus; les deux stades
figurés dans les figures 131 et 132 de la planche xn en rendront
suffisamment compte.
Les cercaires naissent très prématurément et après n'avoir
acquis qu'un certain degré de développement ; elles acquièrent donc
leur entier développement hors de leur mère dans les tissus de
l'hôte. Leur organisation complètement achevée, elles quittent le
milieu qui les a vu naître pour nager librement dans l'eau. Cette
émigration est évidemment aidée et accélérée par la lumière so-
laire dont l'influence sur l'activité des cercaires a du reste déjà été
observée par Sonsino, car la cercaire qu'il décrit page 142 de son
traArail1 sous le nom de « Cercaria pigmentata di Amphistomum
(spec.?)», est en effet la cercaire de Y Ampkistome conique. En
principe, Sonsino semble avoir été porté à la rattacher à Y Am-
phistomum subclavatum et ce n'est que parce que les cercaires
s'étaient aussi enkystées dans les tissus d'une grenouille qui en
avait mangé qu'il fut conduit à mettre en doute une semblable re-
lation. Les deux caractères spéciaux qui séparent notre cercaire
de celle du ver cité et qui la rapprochent notablement de YAm-
phistome conique, c'est-à-dire l'absence des poches de la ventouse
et la communication des deux troncs vasculaires latéraux, lui ont
complètement échappé.
Quant à la structure de la cercaire mûre, je dois relever
quelques autres erreurs de Sonsino. Tout d'abord, la queue n'est
pas pourvue d'une expansion latérale, d'une nageoire comme cela
se trouve ailleurs, mais elle est tout à fait lisse. Le corps ovale,
mais capable de changer de forme, a une longueur de 0mm,5 en
moyenne et une largeur de 0mm,33, tandis que la queue mesure,
à l'état du repos, 0mm,9 environ. Le corps est tout à fait opaque,
1. Studi sui parassiti etc., 1. c, p. 142.
lois que celui des autres Amphistomiens connus; les deux stades
figurés dans les figures 131 et 132 de la planche xn en rendront
suffisamment compte.
Les cercaires naissent très prématurément et après n'avoir
acquis qu'un certain degré de développement ; elles acquièrent donc
leur entier développement hors de leur mère dans les tissus de
l'hôte. Leur organisation complètement achevée, elles quittent le
milieu qui les a vu naître pour nager librement dans l'eau. Cette
émigration est évidemment aidée et accélérée par la lumière so-
laire dont l'influence sur l'activité des cercaires a du reste déjà été
observée par Sonsino, car la cercaire qu'il décrit page 142 de son
traArail1 sous le nom de « Cercaria pigmentata di Amphistomum
(spec.?)», est en effet la cercaire de Y Ampkistome conique. En
principe, Sonsino semble avoir été porté à la rattacher à Y Am-
phistomum subclavatum et ce n'est que parce que les cercaires
s'étaient aussi enkystées dans les tissus d'une grenouille qui en
avait mangé qu'il fut conduit à mettre en doute une semblable re-
lation. Les deux caractères spéciaux qui séparent notre cercaire
de celle du ver cité et qui la rapprochent notablement de YAm-
phistome conique, c'est-à-dire l'absence des poches de la ventouse
et la communication des deux troncs vasculaires latéraux, lui ont
complètement échappé.
Quant à la structure de la cercaire mûre, je dois relever
quelques autres erreurs de Sonsino. Tout d'abord, la queue n'est
pas pourvue d'une expansion latérale, d'une nageoire comme cela
se trouve ailleurs, mais elle est tout à fait lisse. Le corps ovale,
mais capable de changer de forme, a une longueur de 0mm,5 en
moyenne et une largeur de 0mm,33, tandis que la queue mesure,
à l'état du repos, 0mm,9 environ. Le corps est tout à fait opaque,
1. Studi sui parassiti etc., 1. c, p. 142.