FARAS CENTRE ARTISTIQUE DE LA NUBIE CHRETIENNE
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ches and Monasteries of Egypt attributed to Abu Sâlih. Anec-
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tes ordres d’un gouverneur, représentant du roi,
onction est certifiée pour la première fois sur un
kos de la moitié du VUIème siècle. Le titre de
imé plus tard par les Arabes, n’apparaît que vers
la fonction d’éparque était héréditaire, comme le
te de l’Anachorète, tombeau du Nouvel Empire inachevé,
la ville. On y a trouvé des graffiti remontants jusqu’au
L’expédition polonaise découvrit en plus sous la citadelle arabe deux nouvelles
églises: la Cathédrale de Pachoras et une autre, plus petite, sur la pente Sud du
Kôm11). En plus des églises on y trouva de nombreux monastères12) (PI. I, 1).
Sur la base du grand nombre de fragments de céramique chrétienne trouvés sur le
terrain jadis fertile de Far as13), on peut affirmer que dans un rayon de quelques
kilomètres au Sud, à l’Ouest et au Nord de la forteresse, la région devait être habitée.
Ainsi l’impression de Abu Saleh14) au XHIème siècle que pendant la nuit les lumiè-
res de Faras rappellent Bagdad n’était pas exagérée. Le même auteur mentionne
avant, comme une des résidences du souverain de la montagne - «Sâhib el-Gebel»-,
Bausaqa, il en parle comme d’une ville importante, belle et riche à proximité de
mines d’or. On n’a pu jusqu’ici identifier cette ville15), mais la découverte par Ver-
coutter d’installations pour le lavage de l’or sur la rive orientale du Nil16), vis-à-vis
de la forteresse, indique à mon avis que la description de Bausaqa se rapporte aussi
à Faras. Beaucoup de sources archéologiques témoignent qu’à partir de la deuxième
moitié du Vème siècle les souverains de Nobatie résideaient à Faras et que ce fut la
capitale du premier roi des Nobades connu par les inscriptions, Silko17).
Puis Faras fut la capitale du royaume chrétien du Nord jusqu’au moment où Mer-
courios réunit la Nobatie et le royaume de Makuria établissant la capitale à
0)
□
m
E
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142-256 et Kush XII (1964), p. 195-207.
lit du Xlème siècle transformé en atelier de céramique
lit Faras, Kush IX, 1961, p. 30-43). Un autre plus grand fut
siècle au sommet du kôm dans l’enceinte de la forteresse,
rtiellement fouillée par Griffith. Nous avons découvert en
thédrale, les ruines d’un autre monastère et d’une grande
es évêques.
Classification of Christian Nubian Pottery, Kush X (1962),
5.
h VII (1959), p. 120.
. J’ai traité plus en détail le problème de Faras en tant que
• Faras, Bentziger Verlag, Zürich (sous presse).
4-135.
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ches and Monasteries of Egypt attributed to Abu Sâlih. Anec-
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tes ordres d’un gouverneur, représentant du roi,
onction est certifiée pour la première fois sur un
kos de la moitié du VUIème siècle. Le titre de
imé plus tard par les Arabes, n’apparaît que vers
la fonction d’éparque était héréditaire, comme le
te de l’Anachorète, tombeau du Nouvel Empire inachevé,
la ville. On y a trouvé des graffiti remontants jusqu’au
L’expédition polonaise découvrit en plus sous la citadelle arabe deux nouvelles
églises: la Cathédrale de Pachoras et une autre, plus petite, sur la pente Sud du
Kôm11). En plus des églises on y trouva de nombreux monastères12) (PI. I, 1).
Sur la base du grand nombre de fragments de céramique chrétienne trouvés sur le
terrain jadis fertile de Far as13), on peut affirmer que dans un rayon de quelques
kilomètres au Sud, à l’Ouest et au Nord de la forteresse, la région devait être habitée.
Ainsi l’impression de Abu Saleh14) au XHIème siècle que pendant la nuit les lumiè-
res de Faras rappellent Bagdad n’était pas exagérée. Le même auteur mentionne
avant, comme une des résidences du souverain de la montagne - «Sâhib el-Gebel»-,
Bausaqa, il en parle comme d’une ville importante, belle et riche à proximité de
mines d’or. On n’a pu jusqu’ici identifier cette ville15), mais la découverte par Ver-
coutter d’installations pour le lavage de l’or sur la rive orientale du Nil16), vis-à-vis
de la forteresse, indique à mon avis que la description de Bausaqa se rapporte aussi
à Faras. Beaucoup de sources archéologiques témoignent qu’à partir de la deuxième
moitié du Vème siècle les souverains de Nobatie résideaient à Faras et que ce fut la
capitale du premier roi des Nobades connu par les inscriptions, Silko17).
Puis Faras fut la capitale du royaume chrétien du Nord jusqu’au moment où Mer-
courios réunit la Nobatie et le royaume de Makuria établissant la capitale à
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142-256 et Kush XII (1964), p. 195-207.
lit du Xlème siècle transformé en atelier de céramique
lit Faras, Kush IX, 1961, p. 30-43). Un autre plus grand fut
siècle au sommet du kôm dans l’enceinte de la forteresse,
rtiellement fouillée par Griffith. Nous avons découvert en
thédrale, les ruines d’un autre monastère et d’une grande
es évêques.
Classification of Christian Nubian Pottery, Kush X (1962),
5.
h VII (1959), p. 120.
. J’ai traité plus en détail le problème de Faras en tant que
• Faras, Bentziger Verlag, Zürich (sous presse).
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