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Millin, Aubin L.
Dictionnaire des beaux-arts (Band 2): Dictionnaire des beaux-arts — Paris, 1806 [Cicognara, 2167B]

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https://doi.org/10.11588/diglit.23928#0694
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886 O P É

Br an des a donné Ariane à Naxos ;
Golh., 1775 , in-8°. — Médée , par
F■ PE. -Gotter , a paru à Léips. ,
177&, in-8°. — Sophonisbe, par
Meisner ; Léips. , 1776, in-8°.

— Andromède , par C. A■ Schu-
bert ; Breslau , 1776 , a élé mis en
musique par Baumgarten. —*■ Cé-
phale et Procris, par C. W■ Ramm-
ler ; Berlin, 1778. —- Tamira ,
par T. Huber ; Tubing., 1791 ,
in - 8°. — Thésée à Crète, par
Fréd. Rambach ; Léipsick , 1791 ,
in-8°., etc. etc.

On lit des détails sur les opéra
allemands en général , dans les
troisième , quatrième et cinquiè-
me volumes de l’ouvrage intitulé :
Marpurgische Eeytrœge. On peut
trouver des détails sur l’opéra
d’Hambourg, dans les numéros 22,
23 et 24 du Patriote musical de
Mattheson , et dans les Collecta-
nea de Lessing , à l’article Opéra.

■—Sur l’opéra italien, à Berlin, on
peut consulter : les Hi&torich-Kri-
tische Eeytrœge , de Marpurg ,
tom. x, pag. 75 et 5oo ; tome 11 ,
page 271 ; tome iv , page 426. —
Il y a une Histoire de ce théâtre
dans la seconde année du Magasin
de musique de O. F. Cramer ,
page 3x6. Voici enfin encore l’indi-
cation de quelques morceaux rela-
tifs à l’histoire de l’opéra en Alle-
magne : Lettre de M. Wieuand
sur les différentes pièces composées
en allemand sous le titre d’Alceste ,
insérée dans le Mercure allemand,
octobre, 1775.— Réflexions sur la
représentation d'Alceste, par F. C.
Dressler ; Francf. , 1774 , in-8°,

— Essai sur le drame musical al-
lemand , dans le Mercure alle-
mand, juillet et novembre, 1775.

— Sur la Rosamonde de Wie-
land, pari. C. Andræ ; Eisen.,
1783 , in-8°.

Opéra Bouffon. E. Bouffon.

Opéra Buffa. E. Bouffon,

Opéra (Salue d’). V. Salue
lu; Spectacle.

O P 1

Ophis. Ménandre et Lucien ap-*
pellent ophis ou opheis, des bra-
celets qui éloient roulés en forme
de serpent. Dans le tome xi des
Rronzi d’Ercolano , pl. - 4 et 26 ,
on trouve deux slatues qui portent
des bracelets de celle espèce. Eoy,
Bracelets,'

Opiiites. V. Marbre, p. 400.

OpimaSpolia. E- Ferculum.

Opisthodomos ; cemotgrecqui,
d’après soxx étymologie , signifie la
partie postérieure d’une maison ,
a été appliqué particulièrement à
désigner la partie postérieure d’un
leûiple , lorsqu’il y avoit une en-
trée et des coloxxnes comme à la
façade de devant. Les Romains ap-
peloient cette partie posticum, mot
que quelques auteurs ont cru à tort
signifier la porte de la façade de
derrière d’un temple. Un passage
du premier chapitre du troisième
livre de Vitruve, fait voir que le
posticum ou l’opisthodomos et la
porte de derrière du temple diffé-
roient l’un de l’autre. Le temple
de l’Honneur et de la Vertu, dont
Vitruve parle à l’occasion du pé«
riptère , n’avoit pas de posticum;
il n’avoit des colonnes que sur le
devant et des deux côtés , mais la
façade postérieure é toi t sans colon-
nes. Les trésors et les objets pré-
cieux des temples riches étoient
placés dans celte partie postérieure
du temple derrière la Ceùla ( E.
ce mot). Quelquefois les temples
servoient aux villes pour y dépo-
ser leur trésor public et leurs ar-
chives. D’après cela il faut croire
que ces opislhodomes dévoient être
souvent très-spacieux , et que c’é-
toient quelquefois dès édifices par-
ticuliers , construits derrière le
temple , avec lequel-cependant ils
communiquoienl. Les deux plus
célèbres opislhodomes de la Grèce ,
étoient celui du temple de Jupiter
à Olympie, où l’on conservoit tant
d’objets précieux que la piété y
avoit consacrés,-et celui du temple
 
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