Ci)
OBSERVATIONS
D’UN VOYAGEUR ANGLAIS,
Sur la Maison de Force appellée
B I C Ê T R E , &C.
A U nombre des maux les plus
afssigeans de la société , je compte
l’insouciance à laquelle l’habitude
nous entraîne sur les excès les plus
déplorables , lorsqu’ils se répètent
journellement sous nos yeux. Nous
vivons au milieu d’une foule d’op-
pressions et de miseres qui nous
laissent à peu près indifférens. Si nous
en détournons nos regards , c’est
pour oublier ce spectacle hideux , et
non pour reposer notre ame ; c’est
dans la crainte de flétrir notre ima-
gination , et non dans le saisissement
d’une véritable horreur ; c’est par
OBSERVATIONS
D’UN VOYAGEUR ANGLAIS,
Sur la Maison de Force appellée
B I C Ê T R E , &C.
A U nombre des maux les plus
afssigeans de la société , je compte
l’insouciance à laquelle l’habitude
nous entraîne sur les excès les plus
déplorables , lorsqu’ils se répètent
journellement sous nos yeux. Nous
vivons au milieu d’une foule d’op-
pressions et de miseres qui nous
laissent à peu près indifférens. Si nous
en détournons nos regards , c’est
pour oublier ce spectacle hideux , et
non pour reposer notre ame ; c’est
dans la crainte de flétrir notre ima-
gination , et non dans le saisissement
d’une véritable horreur ; c’est par