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https://doi.org/10.11588/diglit.891#0041
LES HYPOGE'ES.
37
LIVRE II
Les Hypogées, les Columbaria, les Urnes cinéraires.
CHAPITRE PREMIER,
/. La sorme des Hypogées. II. Epitxphes mises dans les archives. III. Amendes
contre ceux qui envahijfoient ou violaient les fepu/cres,
I. T ES funérailles des Grecs étoient à peu de choses près les mêmes
s _j que celles des Romains , comme nous avons déjà vu ci-devant.
Quand les corps étoient re'duics en cendres, les uns & les autres mettoient
les cendres & les tcst.es des oiTemens dans des urnes, pour les porter au
tombeau. Les Grecs avoient des hypogées , ou ielon la lignification du mot
des caveaux & des voûtes souterraincs pour y mettre ces urnes. Pétrone dans
(on histoirc de la Matrone d'Ephcse, en parle en ces termes \ ELe fui<vit y
dit-il, le corps sujquaû caveau j il fut mis dans l hypogée Je Ion la coutume des
Grecs s l& elle pAJJoit les sours & les nuits; où nous remarquerons en pas-
sant, que ce corps n'avoit pas été brûle, puisquc la femme le fit mettre
à la potence en la place d'un pendu ; perlonne n'ignore cette histoire, ou
pour mieux dire , cette fable.
Ces hypogées étoient quelquefois de grands lieux, comme il cst marqué
dans une inlcription deSmyrne, qui m'a été donnée avec plusieurs autres
par M. de Tournefort: en voici les termes.
Bs,0i'=i &■&$& isic)™ Sapa-jctiav ygi to tvcotta, %aÀ T)j, a0>oi t>V tt T<? iwpctx-ti'», itcti rd
ohxK&Ta, tÀ rfortuislHn. oîx.oç , xAîi'aas ( sie ) aoir^V , sit&Mttv , TfcixAeiïcv èoTos)?^. Bs. ton
Au'ssJî txVT>s , jgtj ^VYTptfya Ta dy^sii, yJ$ Te?* rfanti a'orîïs, X3>i T0,c i'yfo'totf (tVrSr, J£«*?pe &) eu.
Il paroit quelque corruption dans cette épitaphe, mais elle en: saine pour
LIBER II.
HypogAA y Columbaria M %)rn& cineraris.
CAPUT P R I M U M.
7. Zïypo^œowm sorma. IJ. Epitapbta in ar-
chivii dcposïta. lit. MulHœ pecuniariœ iis
qui sepulcra vel invaderent vel violarent.
ï. X7 TJ N E R A Gratcorum eadem pene ipsa qusE
X Romanoium erant, ut jani ante diximus, Se
exemolls ostendimus. Postquun corpus ccematuro
igneque consumtum erat,tum Grœci tum Romani
cîoeres olliumquc rcliquias in urnïs reponchanr, ut
adsepulcrum inferreuc. Graci bypoga'a babebant,
vel j ut ipsa voce (ïgnificatuï , subterraneos fomiecs,
ub; urnas illas deponebant. Pctronius in historia Mi-
tEona: illîus Ephefînae, de hypogaro uxc habet ; In
cosiditor'utm etiam proseqmita esï desitnBum t posittaa-
qut in bypoç&o grttco more corpus cu/leiire ac pire totii
noBibus diebttssue cotpir. Ubi antmadvsrtendum cada-
ver illud crematum non fui (le, quandoquiderâ matro-
naillud in cruccui, suspensi suris loco, Infctti juilïti
hanc (eu hîstoriam (eu sabulam ignorai nemo.
Harc hypogaeamagna quandoque domicilia crans,
ut vi'derc cil in aliqua inicriptione Suiyrncnlt, ctijus
À-riyçatip accepi cura muUis aiiis a D. de Tourne-
fort. En inseripcionis iiKcipveranoncm latinarn :
Bcb'ia .... ha] ce jiru Auras , & thecas , & tuma-
litm eXddiJicttri jussit, rteenon habitttcnU adjacent'ut t
>umpe domitm ,scalam , ciibicu'uw, med\*num , isich-
niutn & ossuana. . . Excitttv'tt autcmsîùj, corijugi sua
SyntropiiQ, & jiliis atqiit; mpotiht suis. Fait & tn>
37
LIVRE II
Les Hypogées, les Columbaria, les Urnes cinéraires.
CHAPITRE PREMIER,
/. La sorme des Hypogées. II. Epitxphes mises dans les archives. III. Amendes
contre ceux qui envahijfoient ou violaient les fepu/cres,
I. T ES funérailles des Grecs étoient à peu de choses près les mêmes
s _j que celles des Romains , comme nous avons déjà vu ci-devant.
Quand les corps étoient re'duics en cendres, les uns & les autres mettoient
les cendres & les tcst.es des oiTemens dans des urnes, pour les porter au
tombeau. Les Grecs avoient des hypogées , ou ielon la lignification du mot
des caveaux & des voûtes souterraincs pour y mettre ces urnes. Pétrone dans
(on histoirc de la Matrone d'Ephcse, en parle en ces termes \ ELe fui<vit y
dit-il, le corps sujquaû caveau j il fut mis dans l hypogée Je Ion la coutume des
Grecs s l& elle pAJJoit les sours & les nuits; où nous remarquerons en pas-
sant, que ce corps n'avoit pas été brûle, puisquc la femme le fit mettre
à la potence en la place d'un pendu ; perlonne n'ignore cette histoire, ou
pour mieux dire , cette fable.
Ces hypogées étoient quelquefois de grands lieux, comme il cst marqué
dans une inlcription deSmyrne, qui m'a été donnée avec plusieurs autres
par M. de Tournefort: en voici les termes.
Bs,0i'=i &■&$& isic)™ Sapa-jctiav ygi to tvcotta, %aÀ T)j, a0>oi t>V tt T<? iwpctx-ti'», itcti rd
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Au'ssJî txVT>s , jgtj ^VYTptfya Ta dy^sii, yJ$ Te?* rfanti a'orîïs, X3>i T0,c i'yfo'totf (tVrSr, J£«*?pe &) eu.
Il paroit quelque corruption dans cette épitaphe, mais elle en: saine pour
LIBER II.
HypogAA y Columbaria M %)rn& cineraris.
CAPUT P R I M U M.
7. Zïypo^œowm sorma. IJ. Epitapbta in ar-
chivii dcposïta. lit. MulHœ pecuniariœ iis
qui sepulcra vel invaderent vel violarent.
ï. X7 TJ N E R A Gratcorum eadem pene ipsa qusE
X Romanoium erant, ut jani ante diximus, Se
exemolls ostendimus. Postquun corpus ccematuro
igneque consumtum erat,tum Grœci tum Romani
cîoeres olliumquc rcliquias in urnïs reponchanr, ut
adsepulcrum inferreuc. Graci bypoga'a babebant,
vel j ut ipsa voce (ïgnificatuï , subterraneos fomiecs,
ub; urnas illas deponebant. Pctronius in historia Mi-
tEona: illîus Ephefînae, de hypogaro uxc habet ; In
cosiditor'utm etiam proseqmita esï desitnBum t posittaa-
qut in bypoç&o grttco more corpus cu/leiire ac pire totii
noBibus diebttssue cotpir. Ubi antmadvsrtendum cada-
ver illud crematum non fui (le, quandoquiderâ matro-
naillud in cruccui, suspensi suris loco, Infctti juilïti
hanc (eu hîstoriam (eu sabulam ignorai nemo.
Harc hypogaeamagna quandoque domicilia crans,
ut vi'derc cil in aliqua inicriptione Suiyrncnlt, ctijus
À-riyçatip accepi cura muUis aiiis a D. de Tourne-
fort. En inseripcionis iiKcipveranoncm latinarn :
Bcb'ia .... ha] ce jiru Auras , & thecas , & tuma-
litm eXddiJicttri jussit, rteenon habitttcnU adjacent'ut t
>umpe domitm ,scalam , ciibicu'uw, med\*num , isich-
niutn & ossuana. . . Excitttv'tt autcmsîùj, corijugi sua
SyntropiiQ, & jiliis atqiit; mpotiht suis. Fait & tn>