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Moreau-Vauthier, Charles; Dinet, Etienne [Auth. o. Intro.]
La peinture: les divers procédés, les maladies des couleurs, les faux tableaux — Paris, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.20834#0162
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LA PEINTURE

l'eau, obtenu par deux couches de couleur à l'œuf
détrempées à l'eau.

La couleur sèche instantanément si on la détrempe
à l'eau ; si on veut travailler dans le frais, il suf-
fit de plonger de temps en temps son pinceau dans
un godet rempli à'aqualenta. Passée en frottis
léger, cette aqualenta permet les reprises et les rac-
cords en supprimant momentanément les embus,
comme un vernis à retoucher. Mais, si la peinture
doit être vernie, on se sert de vernis à l'eau, qui fait
revenir le ton, le maintient et le met d'accord avec
ce que l'on est en train de peindre. Lorsqu'on re-
peint sur ce vernis à l'eau, la partie peinte s'emboit.
Il suffit de la frotter de nouveau avec du vernis à
l'eau, et elle reprend sa transparence. Le tableau
terminé doit être passé au vernis à l'eau, puis au
vernis à tableau, quand le vernis à l'eau est bien sec.

Cette vénérable manière de peindre, négligée
aujourd'hui, a donné des œuvres très solides ;
peut-être, un jour, retrouvera-t-elle la faveur dont
elle a joui.

PEINTURE A L'HUILE

Depuis la Renaissance, le procédé le plus employé
est la peinture à l'huile. Douée de ressources que les
autres procédés ne possèdent pas, elle donne aussi
bien l'opacité des lumières que la transparence des
ombres, l'aspect mat que l'aspect mouillé. Elle per-

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