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LES MÉTAUX
l'usage des métaux et commencèrent à les employer. Il est certain
que les maîtres, ceux qui étaient en possession de la grande civilisa-
tion, étaient depuis longtemps accoutumés aux opérations métallur-
giques (fig. 527), et qu'ils connaissaient les alliages du cuivre et de
l'étain. Peut-être même doit-on penser que le fer et l'acier leur étaient
familiers. Dans tous les cas, ils tirèrent des métaux dont ils dispo-
saient un parti extraordinaire, car les roches les plus dures, les ma-
tières les plus résistantes cédèrent sous les coups de leurs outils et
furent travaillées avec une précision mathématique telle qu'il est
encore aujourd'hui difficile de la surpasser.
Les instruments métalliques les plus anciens qu'on connaisse en
Egypte sont de petits outils de bronze qu'on rencontre dans les tom-
beaux archaïques d'Abydos, d'El-'Amrah, de Toukh, de Zawaïdah, etc.
531
Fig. 5a8 à 535. — Objets divers en cuivre et en bronze (fig. 5a8 à 533 et 535 : nécropole
d'El-'Amrah; —fig. 534 : kjœkkenmœddings de Toukh). a/3 grandeur naturelle.
Ils sont fort rares, se trouvent dans des sépultures contenant en
même temps des silex taillés et semblent avoir été placés dans ces
tombeaux à titre d'objets fort précieux.
Ce sont de petits couteaux courbés, l'appelant par leur forme
certaines grandes lames de silex (fig. 528), des poinçons (fig. 529,
530, 531) dont une extrémité est aiguë, tandis que l'autre est garnie
d'une tête formée par l'enroulement de la tige, tout comme nous
avons encore coutume de faire pour beaucoup de nos épingles
modernes. Ce sont aussi des ciseaux (fig. 532, 533), de petites pin-
cettes (fig. 534) et des hameçons (fig. 535). Ces divers instruments,
très petits, dénotent, de la part de ceux qui les fabriquaient et en fai-
saient usage, une grande économie de la matière.
LES MÉTAUX
l'usage des métaux et commencèrent à les employer. Il est certain
que les maîtres, ceux qui étaient en possession de la grande civilisa-
tion, étaient depuis longtemps accoutumés aux opérations métallur-
giques (fig. 527), et qu'ils connaissaient les alliages du cuivre et de
l'étain. Peut-être même doit-on penser que le fer et l'acier leur étaient
familiers. Dans tous les cas, ils tirèrent des métaux dont ils dispo-
saient un parti extraordinaire, car les roches les plus dures, les ma-
tières les plus résistantes cédèrent sous les coups de leurs outils et
furent travaillées avec une précision mathématique telle qu'il est
encore aujourd'hui difficile de la surpasser.
Les instruments métalliques les plus anciens qu'on connaisse en
Egypte sont de petits outils de bronze qu'on rencontre dans les tom-
beaux archaïques d'Abydos, d'El-'Amrah, de Toukh, de Zawaïdah, etc.
531
Fig. 5a8 à 535. — Objets divers en cuivre et en bronze (fig. 5a8 à 533 et 535 : nécropole
d'El-'Amrah; —fig. 534 : kjœkkenmœddings de Toukh). a/3 grandeur naturelle.
Ils sont fort rares, se trouvent dans des sépultures contenant en
même temps des silex taillés et semblent avoir été placés dans ces
tombeaux à titre d'objets fort précieux.
Ce sont de petits couteaux courbés, l'appelant par leur forme
certaines grandes lames de silex (fig. 528), des poinçons (fig. 529,
530, 531) dont une extrémité est aiguë, tandis que l'autre est garnie
d'une tête formée par l'enroulement de la tige, tout comme nous
avons encore coutume de faire pour beaucoup de nos épingles
modernes. Ce sont aussi des ciseaux (fig. 532, 533), de petites pin-
cettes (fig. 534) et des hameçons (fig. 535). Ces divers instruments,
très petits, dénotent, de la part de ceux qui les fabriquaient et en fai-
saient usage, une grande économie de la matière.