DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.6916#0032
CHAPITRE II
Formation des parties fertiles de l'Egypte.
La vallée du Nil, creusée par les courants dont il vient d'être parlé
etaitloin de présenter l'aspect qu'elle nous offre aujourd'hui. Le lit du
fleuve, comprenant toute la largeur de l'érosion pendant les crues,
n était plus, aux basses eaux, qu'un chenal, encombré de blocs déta-
chés des montagnes, de galets et de cailloux roulés, au milieu duquel
le Nil s'étendait sans rives nettement tracées, sans persistance dans
le détail de la direction de son cours.
Les inondations périodiques devaient achever l'œuvre que les
grands écoulements d'eau avaient commencée, d'abord en égalisant
les pentes, ensuite en déposant des sédiments plus fins dans les cavi-
tés et entre les galets, et enfin,quand lelit du fleuve fut définitivement
établi, en apportant ses limons 1 qui depuis des milliers d'années
surélèvent le solde la vallée et donnent à l'Egypte sa fertilité*.
r. L'examen des limons du Nil communiqués à Schlœsing (Bull. Institut égypt.,
lSS7i P- 75) a fourni les résultats suivants :
(1 ar traitement mécanique) : cailloux et graviers, néant; gros sable, 20 pour 100 ;
sable fin, 59 poUr 100; Argile, 21 pour 100.
(Par traitement chimique) : silice, 5o,4o; potasse, 1,10; soude, 1,20; chaux, 4-7°;
magnésie, 3,20 ; alumine, 19,80 ; sesquioxyde de fer, 11.70 ; acide carbonique, 0,91 ; acide
P osphorique, 0,08; eau combinée et matières organiques 8,20. (Total : 101,2g.)
2. Altiiu(]cs principales de la vallée du Ni] depuis son embouchure à Damiette et
osette jusqu'aux grands lacs : Beni-Souef, 23 mètres ; Minieh, 35; Siout, 45; Louxor,
7r> : Assouan, 80 ; Phiia:, IOI . Wadi-Halfa, 128; El-Ordeh, 2o3 ; Vieux-Dongolah, 240 ;
erber, 35o; (Bahr-el-Abiad) Khartoum, 385; Lado, 460; Bedden, 5oo ; Doufile, 620;
delaï>67°; Albert-Nyanza (lac), 700 ; Victoria-Nyanza (lac), 1200; (Bahr-el-Azrek)
aar' 43o; Roseres, 45o ; Famaka, 5oo; lac Tana, i.75o mètres.
Formation des parties fertiles de l'Egypte.
La vallée du Nil, creusée par les courants dont il vient d'être parlé
etaitloin de présenter l'aspect qu'elle nous offre aujourd'hui. Le lit du
fleuve, comprenant toute la largeur de l'érosion pendant les crues,
n était plus, aux basses eaux, qu'un chenal, encombré de blocs déta-
chés des montagnes, de galets et de cailloux roulés, au milieu duquel
le Nil s'étendait sans rives nettement tracées, sans persistance dans
le détail de la direction de son cours.
Les inondations périodiques devaient achever l'œuvre que les
grands écoulements d'eau avaient commencée, d'abord en égalisant
les pentes, ensuite en déposant des sédiments plus fins dans les cavi-
tés et entre les galets, et enfin,quand lelit du fleuve fut définitivement
établi, en apportant ses limons 1 qui depuis des milliers d'années
surélèvent le solde la vallée et donnent à l'Egypte sa fertilité*.
r. L'examen des limons du Nil communiqués à Schlœsing (Bull. Institut égypt.,
lSS7i P- 75) a fourni les résultats suivants :
(1 ar traitement mécanique) : cailloux et graviers, néant; gros sable, 20 pour 100 ;
sable fin, 59 poUr 100; Argile, 21 pour 100.
(Par traitement chimique) : silice, 5o,4o; potasse, 1,10; soude, 1,20; chaux, 4-7°;
magnésie, 3,20 ; alumine, 19,80 ; sesquioxyde de fer, 11.70 ; acide carbonique, 0,91 ; acide
P osphorique, 0,08; eau combinée et matières organiques 8,20. (Total : 101,2g.)
2. Altiiu(]cs principales de la vallée du Ni] depuis son embouchure à Damiette et
osette jusqu'aux grands lacs : Beni-Souef, 23 mètres ; Minieh, 35; Siout, 45; Louxor,
7r> : Assouan, 80 ; Phiia:, IOI . Wadi-Halfa, 128; El-Ordeh, 2o3 ; Vieux-Dongolah, 240 ;
erber, 35o; (Bahr-el-Abiad) Khartoum, 385; Lado, 460; Bedden, 5oo ; Doufile, 620;
delaï>67°; Albert-Nyanza (lac), 700 ; Victoria-Nyanza (lac), 1200; (Bahr-el-Azrek)
aar' 43o; Roseres, 45o ; Famaka, 5oo; lac Tana, i.75o mètres.