Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Mensing & Fils (Frederik Muller & Co.); Oriola [Bearb.]
Collection Comte Oriola: formée en Italie de 1860 - 1896 env. : tableaux, sculptures, tapisseries, étoffes, tapis persans, meubles, fai͏̈ences, argenteries, cuivres etc. : acquis en grande partie des collections Bardini, Borghese, etc. : vente publique à Amsterdam — Amsterdam: Frederik Muller & Cie, 1932

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.57066#0013
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
SCULPTURES ANTIQUES ET
DU MOYEN ÂGE

28 TORSE GREC REPRÉSENTANT LE DIEU DU SOMMEIL
HYPNOS. — MARBRE DU IVe SIÈCLE av. J. C. — D’APRÈS
L’ORIGINAL EN BRONZE DE LÉOCHARÈS
Debout, de face, la jambe gauche en avant. Il manque la partie inférieure des jambes que
l’on voit jusqu’au dessus des genoux. Du bras droit on voit la naissance de l’épaule, le bras gauche
et l’épaule font défaut.
Marbre pentélique blanc. — Hauteur sans le piédestal 101 centimètres.
Provient de la Villa Borghèse à Rome.
Acheté à Bardini, Florence, vers 1894.
Ce torse aux belles dimensions, de bonne époque grecque, a gardé la patine originale, donc
sans aucun polissage ni nettoyage des temps modernes.
La tête antique n’y appartient pas, mais elle a été judicieusement choisie pour faire un ensemble
esthétique avec le torse. Elle ressemble à des types de jeune homme créés par Praxitèle.
Du Dieu du Sommeil Hypnos, fils de la Nuit, il existe une reconstitution en plâtre à
Strasbourg, tel que l’on s’est figuré l’original grec: il s’avance, la tête ailée légèrement penchée
en avant. De la main droite levée il tient une corne d’où découle le suc de pavot provoquant
le sommeil et de la gauche tendue en arrière, une tige de pavot.
Il existe une réplique antique en marbre de notre original au musée de Madrid offrant l’avan-
tage d’avoir la tête qui y appartient, mais l’ensemble est d’une exécution bien inférieure à notre
marbre et fort endommagé par un nettoyage excessif.
En outre il existe une tête antique de Hypnos en bronze au British Muséum de Londres.
Selon l’opinion de Monsieur le Professeur de l’Université de Francfort-sur-le-Mein, Hans
Schrader, dont nous suivons la description et l’attribution, cette statue serait une copie en
marbre d’un original en bronze de Léocharès, collaborateur de Lysippe, mais une copie excep-
tionnellement fidèle et belle qui a conservé tout le charme de l’original, perdu. Quant aux autres
attributions e.a. à l’entourage immédiat de Praxitèle, nous renvoyons à l’étude de monsieur
Schrader: Hypnos, 58tes Winckelmannsprogramm der Archâologischen Gesellschaft zu Berlin.
1926. —- Avec reproductions. 40.
Voir les reproductions.
 
Annotationen