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https://doi.org/10.11588/diglit.75293#0082
N°. V.
No. VI.
N°. I.
N°. II.
N°. III.
N>. IV.
N°.V&VI.
72 LE MUSEUM
Sur ce Saphir, artiftement gravé, nous croyons reconnoître la figure de
Crifpine. La difpofition de fes cheveux & les traits confirment notre opi-
nion. II y a trop de reffemblance entre cette Pierre & celles que nous avons
déjà produites, Planche XVI, ainfi qu'avec les médailles de cette Princeflè,
pour que nous puiffions héfiter.
Heliogahale avoit eu pour première époufe Julie Paule qu'il répudia pour
un motif bien léger. Nous croirions volontiers que ce Jafpe mêle de Calcé-
doine nous conferve le Portrait de cette Princeflé. A la vérité fa tête n'eit
point ornée du diadème; mais l'es cheveux font difpofés comme dans la plu-
part de fes médailles,
PLANCHE XXV l.
L'Onyx qui nous offre cette tête âgée, garnie de barbe, nous conferve
peut-être le portrait de l'Empereur Albin.
Gordien-Ie-pieux pourroit avoir fervi de modèle à l'Artifte qui a gravé
cette Cornaline. La tête eft jeune , ceinte de laurier & fe rapproche plus
des médailles de çe Prince que la Pierre que nous avons produite Plan-
che XX, N°. V.
Voici fur une Cornaline deux têtes d'Empereurs accomplies. Nous croyons
reconnoître en elles le portrait d'Adrien & celui d'Ælius Vérus.
Le portrait de Julie fille de Tite eft gravée fur ce Topaze.
Sur ces deux Jafpes mêlés de Calcédoine on voit deux têtes de Céfars, qui
nous font inconnues. La gravure en eft très-belle.
Planche XXVI I.
Sur le Jafee mêlé de Calcédoine , l'Agathe noire, l'Améthyfle, la Calcé-
doine &. la Cornaline qui compofent cette Planche entière, on voit les portraits
de fix hommes illuftres & vraifemblablement Confulaires. Nous nous garde-
rons bien de hafarder fur ces têtes des conjectures vagues, dont, peut-être,
avec fondement , appelleroient les fçavans Antiquaires. Nous nous contente-
rons donc de faire remarquer que la Gravure de ces Pierres eft belle. C'étoit
anciennement un ufage fort commun de porter des anneaux fur le chaton
defquels on avoit la tête de quelque grand homme , pour fe rappeller, à fa
vue, fes belles actions & s'exciter par fes exemples à la vertu. On multiplioit
fouvent ces anneaux pour varier les objets , & l'on en faifoit de précieufes
Collerions.
No. VI.
N°. I.
N°. II.
N°. III.
N>. IV.
N°.V&VI.
72 LE MUSEUM
Sur ce Saphir, artiftement gravé, nous croyons reconnoître la figure de
Crifpine. La difpofition de fes cheveux & les traits confirment notre opi-
nion. II y a trop de reffemblance entre cette Pierre & celles que nous avons
déjà produites, Planche XVI, ainfi qu'avec les médailles de cette Princeflè,
pour que nous puiffions héfiter.
Heliogahale avoit eu pour première époufe Julie Paule qu'il répudia pour
un motif bien léger. Nous croirions volontiers que ce Jafpe mêle de Calcé-
doine nous conferve le Portrait de cette Princeflé. A la vérité fa tête n'eit
point ornée du diadème; mais l'es cheveux font difpofés comme dans la plu-
part de fes médailles,
PLANCHE XXV l.
L'Onyx qui nous offre cette tête âgée, garnie de barbe, nous conferve
peut-être le portrait de l'Empereur Albin.
Gordien-Ie-pieux pourroit avoir fervi de modèle à l'Artifte qui a gravé
cette Cornaline. La tête eft jeune , ceinte de laurier & fe rapproche plus
des médailles de çe Prince que la Pierre que nous avons produite Plan-
che XX, N°. V.
Voici fur une Cornaline deux têtes d'Empereurs accomplies. Nous croyons
reconnoître en elles le portrait d'Adrien & celui d'Ælius Vérus.
Le portrait de Julie fille de Tite eft gravée fur ce Topaze.
Sur ces deux Jafpes mêlés de Calcédoine on voit deux têtes de Céfars, qui
nous font inconnues. La gravure en eft très-belle.
Planche XXVI I.
Sur le Jafee mêlé de Calcédoine , l'Agathe noire, l'Améthyfle, la Calcé-
doine &. la Cornaline qui compofent cette Planche entière, on voit les portraits
de fix hommes illuftres & vraifemblablement Confulaires. Nous nous garde-
rons bien de hafarder fur ces têtes des conjectures vagues, dont, peut-être,
avec fondement , appelleroient les fçavans Antiquaires. Nous nous contente-
rons donc de faire remarquer que la Gravure de ces Pierres eft belle. C'étoit
anciennement un ufage fort commun de porter des anneaux fur le chaton
defquels on avoit la tête de quelque grand homme , pour fe rappeller, à fa
vue, fes belles actions & s'exciter par fes exemples à la vertu. On multiplioit
fouvent ces anneaux pour varier les objets , & l'on en faifoit de précieufes
Collerions.