204 L E MUSEUM
Nous avons cru devoir mettre à la fin de ces mafques raffemblés les Pierres
fur lefquelles des figures humaines font réunies avec des têtes d'animaux.
Telle eft \'Agathe-Sardoine , N°. VI de la Planche LXXV, où l'on voit la
tête d'un Vieillard portant barbe, unie à une tête de bélier, qui a entre fes
dents un efpèce d'épi de bled. Telle eft la Cornaline N°. V, Plan. LXXX,
qui repréfente l'aflëmblage des mafques d'un Vieillard & d'un jeune homme
furmontés d'une tête de cheval. Telle eft la Prime d'Emeraude , N°. I, Plan.
LXXXI, où la tête d'un Vieillard eft unie à une hure de fanglier. Telle eft
la Cornaline, N°. I , de la Planche LXXVIII , où l'on remarque artifiement
gravée la tête d'une jeune femme que coëffe un muffie de lion, qui s'unit au
bas du mafque d'un Vieillard. Tel eft encore le Jafpe rouge N°. IV, Plan;
LXXIX , où le mafque d'un Vieillard barbu eft uni au mafque d'une lion.
On remarque en outre au - deffus de l'oreille une efpèce de tête d'oifeau
qui femble fervir d'ornement.
C'eft ici le lieu de placer plufieurs Pierres finguliêres que l'on voit fur
quelques-unes des Planches que nous venons d'examiner, & comme elles
doivent, ce nous femble, faire une claflë à part, nous allons les réunir,
fous le titre fuivanh
Enigmes, Animaux chimériques, &c...æ
Gori croit d'après l'autorité de quelques Auteurs anciens & de plufieurs
Sçavans qu'il cite, que les Pierres énigmatiques ont été inventées pour fervir
de fceaux à des lettres fecrettes que des amis s'écrivoient entre eux, & qu'elles*
défignoient ce que fouvent ils ne pouvoient s'écrire, d'après leurs conventions
réciproques. Quant aux Pierres qui repréfentent des animaux chimériques,
il croit qu'elles doivent leur origine à des imaginations originales, qui, par
ces aflëmblages bifarres, vouloient peut-être défigner les différentes aftë&ions
des hommes. Nous nous contenterons de faire une fimple defcription de
©es Pierres, & nous bifferons aux Sçavans à chercher U fens caché qu'elles
peuvent voiler. &
Planche LXXIII, N°. IV fur une Cornaline, on voit une tête barbue qui fe
termine en queue de dauphin : d'après une remarque de Winkelmann , N°.
î„7 , IIe. Clafr de la defcription des Pierres gravées de Stofch , il pourvoi*
Nous avons cru devoir mettre à la fin de ces mafques raffemblés les Pierres
fur lefquelles des figures humaines font réunies avec des têtes d'animaux.
Telle eft \'Agathe-Sardoine , N°. VI de la Planche LXXV, où l'on voit la
tête d'un Vieillard portant barbe, unie à une tête de bélier, qui a entre fes
dents un efpèce d'épi de bled. Telle eft la Cornaline N°. V, Plan. LXXX,
qui repréfente l'aflëmblage des mafques d'un Vieillard & d'un jeune homme
furmontés d'une tête de cheval. Telle eft la Prime d'Emeraude , N°. I, Plan.
LXXXI, où la tête d'un Vieillard eft unie à une hure de fanglier. Telle eft
la Cornaline, N°. I , de la Planche LXXVIII , où l'on remarque artifiement
gravée la tête d'une jeune femme que coëffe un muffie de lion, qui s'unit au
bas du mafque d'un Vieillard. Tel eft encore le Jafpe rouge N°. IV, Plan;
LXXIX , où le mafque d'un Vieillard barbu eft uni au mafque d'une lion.
On remarque en outre au - deffus de l'oreille une efpèce de tête d'oifeau
qui femble fervir d'ornement.
C'eft ici le lieu de placer plufieurs Pierres finguliêres que l'on voit fur
quelques-unes des Planches que nous venons d'examiner, & comme elles
doivent, ce nous femble, faire une claflë à part, nous allons les réunir,
fous le titre fuivanh
Enigmes, Animaux chimériques, &c...æ
Gori croit d'après l'autorité de quelques Auteurs anciens & de plufieurs
Sçavans qu'il cite, que les Pierres énigmatiques ont été inventées pour fervir
de fceaux à des lettres fecrettes que des amis s'écrivoient entre eux, & qu'elles*
défignoient ce que fouvent ils ne pouvoient s'écrire, d'après leurs conventions
réciproques. Quant aux Pierres qui repréfentent des animaux chimériques,
il croit qu'elles doivent leur origine à des imaginations originales, qui, par
ces aflëmblages bifarres, vouloient peut-être défigner les différentes aftë&ions
des hommes. Nous nous contenterons de faire une fimple defcription de
©es Pierres, & nous bifferons aux Sçavans à chercher U fens caché qu'elles
peuvent voiler. &
Planche LXXIII, N°. IV fur une Cornaline, on voit une tête barbue qui fe
termine en queue de dauphin : d'après une remarque de Winkelmann , N°.
î„7 , IIe. Clafr de la defcription des Pierres gravées de Stofch , il pourvoi*