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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Nouvelles archives de l'art français: Nouvelles archives de l'art français — 3.Sér. 3.1887

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https://doi.org/10.11588/diglit.18643#0016
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2 QUENTIN WARIN, L. FINSONIUS, J. DARET, ETC.

dation, par Louis Fin^onio, » du Musée royal Bourbon,
de Naples, 6e salle, 2e paroi, n° 365 du catalogue rédigé par
Michel B., Naples, 1837. (Test la même composition, pastiche
étrange des anciennes peintures de son pays, dont le Belge de
Bruges emporta à Aix le prototype sans doute, signé et daté :
Ludovïcus Finsonius fecit in Neapoli anno 1612, curieux tableau
échoué de mon temps au pavillon Lanfant, maison de campagne
des séminaristes d'Aix, et dont je retrouvai alors une autre répéti-
tion agrandie dans l'église Saint-Antoine, d'Arles. — Le tableau
de la Circoncision, dont j'avais vu la gravure par Van Panderen
dans la collection de M. de Baudicour, se trouve à Paris, dans
l'église Saint-Nicolas-des-Champs, rue Saint-Martin. C'est une
immense composition d'un très grand nombre de figures, parmi
lesquelles, à gauche, se reconnaît la tête de Finsonius. Comme le
tableau n'était pas signé, il fut, chose vraiment trop singulière,
attribué à Lenain, et donné sous ce nom à Saint-Nicolas-des-
Champs, au commencement de ce siècle, par l'administration
impériale des Musées. Mais voilà qu'un autre exemplaire, bien
enfumé, de la même Circoncision et celui-ci signé, et où le peintre
reproduit encore son portrait (Finsonius aimait décidément à
répéter ses compositions), se rencontre, devinez où? dans la cha-
pelle du Lycée de Poitiers, où me l'a signalé J. Marlet, professeur
de dessin à ce lycée. — M. de Baudicour m'a dit avoir trouvé une
gravure d'après un tableau de Finsonius; c'est une sainte famille
qu'aucun catalogue n'indique. — M. Alfr. Michiels, étudiant en
1870 Y Art flamand dans VEst et le Midi de la France, a déchiffré
et traduit la singulière inscription de VIncrédulité de saint Tho-
mas dans la cathédrale d'Aix : « Par les serviteurs de Bacchus et
les compagnons de Gnide la peinture est ici méprisée; d'où vient
le proverbe : Gueux comme un peintre, que l'on répète journelle-
ment. » Et il croit reconnaître comme père de notre Louis Finson
un peintre décorateur, Jacques Fyson, qui fut reçu Franc-Maître
dans la corporation de sa ville natale de Bruges le 6 février i56o,
puis juré de la ghilde en 1574 et 1576.

Quant à ses portraits, je crois fermement que celui de son pro-
tecteur, Peyresc, se trouvant aujourd'hui au musée de Versailles,
est du pinceau de « notre Finson. » J'eus la bonne fortune de
faire, en ri^ars 185 3, à la vente Clérian, l'acquisition du superbe
morceau de peinture qui a toujours passé pour le portrait de la
mère de Finsonius, et, presque au même moment, je devenais
 
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