DË M. PIERRE
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Ï78 6
619. — Note de Pierre
8 mars 1786,
Il ne reste pas trace de la dépense royale de Louis XIV. On
avait déjà eut l’honneur de le dire à M. le Directeur général.
— M. Pajou l’avoit confirmé; mais on lui a appris l’anecdote
qu’il ignorait.
Sous l’une des dernières administrations, l’on abandonna
au mouleur du Roy la totalité des moules, en paiement de ce
qui pouvoit lui être dû. C’est un bonheur pour les agens que
le tems soit oublié.
M. Lagrenée a envoyé de Rome un creux d’une mauvaise
figure, Discobolo ou à peu près, afin sans doute de constater
que les anciens faisoient parfois aussi mal que nos faubourgs.
O1 1919 (1), p. 14.
620. — D’Angiviller a Pierre
Du 8 mars 1786.
J’ai reçu Mr, la lettre par laquelle, en m’envoyant celle de
M. Desfriches, citoyen d’Orléans bien connu par son goût
pour les arts et même par ses ouvrages, vous me faites part
du projet formé par ce citoyen et quelques autres d’établir
dans cette ville une école académique des arts de dessin de
peinture et autres analogues, ce qui a déjà l’approbation
de S. A. S. Mgr le duc d’Orléans, qui y doit contribuer
par un secours annuel. Je ne puis voir qu’avec plaisir le zèle
qui anime ces citoyens pour la culture des arts dans leur ville,
et je réponds en conséquence, tant à M. l’intendant, qu’à
Mrs les officiers municipaux et à M. Desfriches.
Je leur observe au surplus qu’il faudrait qu’ils m’en-
voyassent un projet des réglemens qu’ils croient pouvoir don-
ner à cette école pour les examiner, et les faire examiner sitôt
qu’ils m’auront été envoyés; je vous les communiquerai pour
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619. — Note de Pierre
8 mars 1786,
Il ne reste pas trace de la dépense royale de Louis XIV. On
avait déjà eut l’honneur de le dire à M. le Directeur général.
— M. Pajou l’avoit confirmé; mais on lui a appris l’anecdote
qu’il ignorait.
Sous l’une des dernières administrations, l’on abandonna
au mouleur du Roy la totalité des moules, en paiement de ce
qui pouvoit lui être dû. C’est un bonheur pour les agens que
le tems soit oublié.
M. Lagrenée a envoyé de Rome un creux d’une mauvaise
figure, Discobolo ou à peu près, afin sans doute de constater
que les anciens faisoient parfois aussi mal que nos faubourgs.
O1 1919 (1), p. 14.
620. — D’Angiviller a Pierre
Du 8 mars 1786.
J’ai reçu Mr, la lettre par laquelle, en m’envoyant celle de
M. Desfriches, citoyen d’Orléans bien connu par son goût
pour les arts et même par ses ouvrages, vous me faites part
du projet formé par ce citoyen et quelques autres d’établir
dans cette ville une école académique des arts de dessin de
peinture et autres analogues, ce qui a déjà l’approbation
de S. A. S. Mgr le duc d’Orléans, qui y doit contribuer
par un secours annuel. Je ne puis voir qu’avec plaisir le zèle
qui anime ces citoyens pour la culture des arts dans leur ville,
et je réponds en conséquence, tant à M. l’intendant, qu’à
Mrs les officiers municipaux et à M. Desfriches.
Je leur observe au surplus qu’il faudrait qu’ils m’en-
voyassent un projet des réglemens qu’ils croient pouvoir don-
ner à cette école pour les examiner, et les faire examiner sitôt
qu’ils m’auront été envoyés; je vous les communiquerai pour