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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Marmoria, Albert de La: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0017

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I. TEMPLE DE GOZO. 7

(Irait à l'époque d'une civilisation déjà plus avancée, qui aurait
conservé dans ses monuments religieux certains caractères des
rites primitifs : ce serait un temple fait à l'imitation de ceux de
la Phénieie civilisée, peut-être une reproduction en petit de
celui de Paphos , mais bâti sur le sol même et dans l'enceinte
sacrée destinée jadis au culte sabéen des corps célestes. Le
caractère druidique de cette ancienne enceinte était d'autant
plus facile à conserver dans la construction plus moderne du mur
extérieur du temple , que ces longues pierres en question , ou
ces longues stèles verticales qui en font maintenant partie (1),
se trouvaient déjà sur place et à la portée des constructeurs.
Supposons toutefois que cette enceinte primitive n'eiit pas
existé, il n'en sera pas moins positif qu'à l'époque de la
construction du mur extérieur de la Giganteja, on a cherché à
donner à cette partie circulaire un caractère dont les rapports avec
les monuments que je nomme druidiques sont irrécusables, tan-
dis que ce caractère ne se voit pas dans le mur en ligne à peu
près droite qui forme la façade des deux temples , où je pense
qu'il n'existait auparavant aucune espèce de construction.

Mais j'abandonnecette question, sur laquelle les bornes d'une
lettre ne sauraient me permettre de m'étendre plus au long, et
je passe à l'examen de 1 intérieur du monument.

Sa circonférence actuelle est de 132 mètres; il consiste en
deux temples bien distincts, qui, ainsi que nous l'avons déjà dit,
ne communiquent point entre eux, et n'ont chacun qu'une seule
porte pratiquée dans le mur de front ; ce mur fait face à
l'orient.

Le temple A était sans contredit le principal , de façon que
s'ils étaient tous les deux dédiés à des divinités différentes,
celui-ci, qui est le plus grand, appartenait au culte de la divi-
nité la plus particulièrement adorée dans le pays. Dans le cas
contraire , il devait être le lieu spécial de son culte. Ces deux
temples ont d'ailleurs une forme générale qu'on pourrait définir
ainsi :

(i) Voy. pl. I", fig,
 
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