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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Marmoria, Albert de La: Lettre
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0034

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24

I. TEMPLE DE GOZO.

importé à Malte sera pourtant resté un Adon, un Baal, ou toute
autre divinité phénicienne (1), de même le dieu Canope ne poti-
vant à Gauîos être le Nil, peut bien y avoir reçu un culte comme
divinité de la nature par le principe humide ; et cela pourrait
d'autant plus avoir eu lieu que, dans le temple qui nous occupe,
nous trouvons déjà le symbole de l'élément humide et le poisson.
J'ajouterai que, parmi les débris de poterie que j'ai déterrés dans
ce temple, au milieu des décombres et des cendres, se trouve
le fragment d'un vase qui devait avoir un volume assez consi-
dérable, formé, il est vrai, d'une terre assez grossière, mais
remarquable par le dessin en relief de sa surface extérieure,
représentant des écailles de poisson. Cette pièce, ainsi que des
ossements recueillis dans le temple B, fut déposée au petit
musée de notre Institut de correspondance à Rome, lors de
mon passage en cette ville, à mon retour de Malte et des îles
Baléares.

La présence d'un vase de terre couvert d'écaillés de poisson ,
et les têtesp'p", comparées à celles du recueil de M. Micali, peu-
vent donner quelque appui à la supposition du vase canope qui,
au moyen de ces éléments , se trouverait tout fait. Permettez-
moi, au reste , de vous répéter, Monsieur, que je vous expose
ceci avec une très grande réserve.

Ijes oiseaux de la médaille, supposés des colombes, nous
donneraient peut-être plus siirement l'explication des ouver-
tures carrées de la médaille et des niches analogues de la Gigan-
teja.

Il est prouvé que les colombes et les tourterelles vivaient et
nichaient dans les temples de la déesse de la nature • les mé-

(l) La légende phénicienne ^ des médailles de cette île a exercé la sagacité de
bien des personnes ; je pense que sa meilleure interprétation est S^N Helet, ou ,
comme le propose Bellerman, Alab ; je ne puis voir dans la première lettre -4^ autre
cliose qu'un alepli; les deux suivantes ressemblent, à la vérité, à deux nun , mais la
parole Anan , qui en résulterait, ne signifierait pas grand'ehose, à moins qu'on
ne voulût penser à M Anna, sœur de Didon. Tout cela n'étant pas satisfaisant, il vaut
mieux , je pense, s'en tenir à la version V?N : celle de J3p» Gààl'us, proposée par
M. Lindeberg , note 65, ne me paraît pas admissible, la première lettre, étant
pour moi indubitablement un N. Voy. ma dissertation sur les monnaies des îles
Baléares, citée ci-dessus. ,
 
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