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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Aphrodite Colias
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0089

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IV. APHRODITE COLIAS. 79

nousest attestée par Lucien (1) , dont les paroles semblent
indiquer que les mystères de cette déesse se célébraient d'une
manière licencieuse : ainsi, ces mystères auraient eu beaucoup,
d'analogie avec ceux de la Bonne Déesse ou Fatua à Rome (2).
Hérodote (3), Plutarque (4) et Lucien (5) nous apprennent
que c'étaient les femmes seules qui participaient à la célébra-
tion des mystères en l'honneur des déesses Coliades, analogie
de plus avec les cérémonies pratiquées dans le calle de la
Bonne Déesse.

Lucien (6) donne l'épithète de 7rav^r,;xoç à la Vénus du pro-
montoire Coîias. Et comme Servius (7) désigne sous le nom de
Salaria, épouse de Neptune, la déesse adorée par les courtisanes
et les matelots d'Athènes, nous sommes conduit par là à assi-
miler la Vénus Colias à la déesse Venilia (8) dont le nom fait
allusion au mouvement des vagues de la mer et rappelle l ori-

(1) Amor., 42; cf. Aleiphron., III, il.

(2) Macrob. Saturn., I, 12; Juvenal, Sat., VI, 509, sqq.

(5) VIII, 96. L'historien cite un oracle ancien de Bacis.
(4) In Sol. 8 ; cf. Polyœn. Stratag. I, 20, 2 ; Justin., II, 8.

(a) L. supra cit. T!è\éxat 3s àizipp-nroi, xoù-^wptq àvSpZv vtzqtztix juvo'Tvjpia. Djns
le temple de l'Aphrodite Uranie à Égire, en Achaïe (Paus., VII, 2G, 5), il n'est pas
permis aux hommes d'entrer. Dans celui de la Déesse Syrienne, dans la même ville ,
ils n'entrent qu'à certains jours. (Idem, ibid.)

(6) Pseudotog., il. Eîirsfxotj -Kpoç Ilavcîï^uov, xod TtVfZvWiêoç , xccî KvSr/Çy);. C'est
Thésée qui établit le culte de la Vénus vulgaire à Athènes. Pans. 1, 22, 3. —Nous
avons vu plus haut, p. 79 note l , que Lucien attribue une origine étrangère , et ,
sans aucun doute, une origine asiatique à l'Aphrodite du promontoire Colias. Suivant
Hésychius (v. Ko),taç), il y avait au même endroit un temple de Démêler. Ici
nous voyons Démèter remplacée par Cybèle. Dans d'autres textes , Cybèle est le nom
d'Aphrodite. Charon de Lampsaque , ap. Phot. Leoo. v. K^5r,So;, tyiv k<fo$ijcn*
iiro ipvyûv xoù Avtîùv KvSiJSyjv h'ytaQai. Cf. Hesych. v. Ku^'xri; Nonn. Dionysiac.
XLV1II, 693.

(7) Ad JEn., I, 720. Dicilur (Venus) et Salacia quœ propriœ meretricum dea ap-
pellala est a veteribus. Cf. Welcker, Ann. de l'inst. arch., I, p. 406.

(8) Serv. ad Virg. Mn: , X , 76 ; Varr. de L. L., V, 72, Mùlier; chez Homère
[Odyss. A, 404 ) , ÂïoavSrn est le nom d'Amphitrile ou une épithète de Thétis
(Itiad. Y , 207 ). Dans Ovide ( Mctamorph. , XIV , SSi) , Venilia est femme
de Janus; c'est probablement dans sa qualité de navigateur. — Cf Salambo, chez
les Babyloniens. Hesych. v. 2a>ap.S«, -h À<j>poSlfn Trapà BaSuXtovcoiç. Etym. Magn.
v. SodafASaç.... ri <îoct'fxa>v irapà to àsi irspccp/pso-Oai xoù ev aoQw tivai , xoù otc Tvipup^f
Tat ^pyivoûa-a tov ASwyiv.
 
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