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Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Hrsg.]
Nouvelles annales — 1.1836

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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Aphrodite Colias
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https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0105
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IV. APHRODITE COLIAS.

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des ailes donné à notre Aphrodite, un trait nullement en oppo-
sition avec le caractère d'une déesse obstétrice. Si, d'ailleurs,
nous voulions remonter de la Vénus vulgaire ou iràv&yjuiaç à
l'Aphrodite Uranie , épouse du Mercure pélasgique qui porte
le surnom de Cyllénius (1) , nous verrions cette déesse appa-
raître avec des ailes à la tête (2) ; et d'un autre côté , si nous
avions égard au caractère marin de l'Aphrodite Colias,àson
nom de Salacia et à son union avec Posidon , nous pourrions la
comparer avec la fille de Nérée, Thétis, représentée avec des
ailes au front sur un beau vase brûlé du musée de Naples (3),
ou munie de grandes ailes aux épaules , telle qu'elle apparaît
sur un miroir étrusque, encore inédit, aujourdhuiau Cabinet
des médailles, à Paris (i).

médailles de Lampsaque, ville célèbre par le culte de Priape, offrent aussi le thon.
Mionnet, V, Suppl., p. 368, n° 542.

(1) Voy. Lenormant,^nn. de l'Inst. arch. VI, p. 252 etsuiv. — Serv. ad Virg. /En.,
VIII, 153. Choricus, rex quidam Arcadiae, filios habnit Plexippum cl Enetum et
Palaestram filiam; scd juvenes cum casu inier se haberent cerlamen ,im pressions et nisu
corporum invenerunl luctaminaïqui cum doc, paire pracsente, facerent, et ille re nova
de-lectaretur, ex ea re ludus factus est, quam rem Palaestra, sororjuvenum, Mcrcurio
amanti se prodidit : qui, cum rem novam vidisset , pleniorem de induslria arlem ho-
mines docuit : hoc seni juvenes a sorore proditum nunliant ; ille iratrs est potius
filiis , quodnon tanquam fttrem Mercurium iasequerentur : quem cum illiin monte
dormientem invenissent, manus ei ampulaverunt : unde et ipse C\llenius, et mons,
dicuniur; namque griece xuXXov;, aliqua mulilalos parle corporis dicunt : unde cliam
Hermas vocamus , quosdam stimulos in modum signorum sine manibus. — Suid.v.
Kol/i'... I'ctc Se Upoç Epp.oû |Spot^c'cov tco'v iXôyav Çwwv. Les bras ou les membres du
corps (xS).a) sont consacrés à Mercure, comme à la Vénus Colias. Ilesvch. v. K<u-
llav , lyyp&v, tyiv -/ag-rpoxvr;p.iav, t*]V xv^ar/v. — Une autre similitude entre Aphro-
dite et Hermès, c'est qu'à Pharès en Achaïe , il y a une source nommée [lama, dont
les poissons sont consacrés à Mercure (Paus., VII, 22, 2). A Iliérapolis, on voyait,
dans le temple de la Déesse Syrienne, les statues d'Hermès et d'îlilnyie. (Lucian. de
Dea Syria, 38. )

(2) Lenoimant, Ann. de l'Inst. arch., VI, p. 247 et suiv. Voy. surtout le vase en
forme de tête publié par Tischbein, III, tav. **,ed. Florence, 1802. Plusieurs vases
peints de la Basilicate offrent des bustes de Vénus avec des ailes aux épaules; auprès
est un passereau. M. Lajard nous a permis de citer ici son opinion sur des figures de
femmes ailées semblables à la Victoire , qu'on voit représentées sur certains bas-re-
liefs, immolant un taureau comme le dieu Milhra. M. Lajard (dans un mémoire
encore inédit sur Vénus), regarde ces déesses comme des Vénus.

(3) Mon. inéd. de l'Inst. arch., I, pl. xxxvn.

(î) Descript. du cab. Durand, n° 1975. Neptune lui-même ligure avec des
 
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