494 xix. apothéose d'alcmène.
îo Céramique à Athènes (I); et il devait en être de même
dans d'autres lieux (2). 11 est aussi parlé de statues et de
tableaux où elle était représentée (3). Parmi ces derniers il y en
avait un de Zeuxis, dans lequel elle assistait à l'exploit de son
(ils qui étrangle les serpents envoyés dans son berceau, sujet
qui se retrouve souvent, entre autres dans une peinture
d'Herculanum (4) , et sur un beau vase grec du Musée du
Louvre (5).
Mais le monument qui a le plus de rapport avec le sujet de
notre peinture, c'est un bas-relief qui se voyait àCyzique, dans
le temple dédié à Apollonis, mère d'Àttale et d'Eumène, rois
de Pergame (ô). Hercule déjà admis au nombre des dieux,
y était représenté conduisant Alcmène sa mère aux Champs-
Elysées, pour la marier à Rhadamanthe : on y lisait cette
inscription (7) :
ÀTau/nvav ociov rco; \éyoç sçs^qto.
Le même sujet se voit dans une peinture du tombeau des
ÎNasons (8), qu'on avait expliquée comme représentant Alceste
ramenée du séjour des morts, et présentée à Admète par Her-
cule. Mais \ isconti (9) avec sa sagacité ordinaire, y a reconnu
Hercule présentant à Pihadamantlie sa mère Alcmène ,
voilée comme une nouvelle mariée. Le héros, qui est accom-
(3) Pausanias, Allie., cap. XIX , 3.
(2) Celle vénéialion pour Alcmène se voit par la tradition rapportée par Plutar-
que, qu'Agésilas, roi de Sparte, voulant faire transporter les restes d'Alcmène à La-
cedémone, envoya des gens à Haliarlus qui firent l'ouverture de son tombeau; mais
on n'y trouva que deux vases de terre, un bracelet d'airain, et une plaque de cuivre
sur laquelle il y avait une inscription en langue inconnue. De Socratis Geido,
pag. l>"7 et £78.
(5) Plinius, lib. XXXIV, cap. VIII, s. 10, il ; XXXV, cap. IX, 3G3 2.
(-4) Pilture, I, tav. 7; Miilin. Galer. mytlwl. , XCVI1, 450.
(3) De Witte, Calai, des vases du chev. Durand, n° 2Gi.
(G) Visconli, Iscrizioni Greche Triopee. Rome, 1794.
(7) Jacobs. AntUot. Palal. Lipsiœ, 13(5. Tom I, oag. 62.
(8) Tav. X.
(9) Ut supra, no'.e 6.
îo Céramique à Athènes (I); et il devait en être de même
dans d'autres lieux (2). 11 est aussi parlé de statues et de
tableaux où elle était représentée (3). Parmi ces derniers il y en
avait un de Zeuxis, dans lequel elle assistait à l'exploit de son
(ils qui étrangle les serpents envoyés dans son berceau, sujet
qui se retrouve souvent, entre autres dans une peinture
d'Herculanum (4) , et sur un beau vase grec du Musée du
Louvre (5).
Mais le monument qui a le plus de rapport avec le sujet de
notre peinture, c'est un bas-relief qui se voyait àCyzique, dans
le temple dédié à Apollonis, mère d'Àttale et d'Eumène, rois
de Pergame (ô). Hercule déjà admis au nombre des dieux,
y était représenté conduisant Alcmène sa mère aux Champs-
Elysées, pour la marier à Rhadamanthe : on y lisait cette
inscription (7) :
ÀTau/nvav ociov rco; \éyoç sçs^qto.
Le même sujet se voit dans une peinture du tombeau des
ÎNasons (8), qu'on avait expliquée comme représentant Alceste
ramenée du séjour des morts, et présentée à Admète par Her-
cule. Mais \ isconti (9) avec sa sagacité ordinaire, y a reconnu
Hercule présentant à Pihadamantlie sa mère Alcmène ,
voilée comme une nouvelle mariée. Le héros, qui est accom-
(3) Pausanias, Allie., cap. XIX , 3.
(2) Celle vénéialion pour Alcmène se voit par la tradition rapportée par Plutar-
que, qu'Agésilas, roi de Sparte, voulant faire transporter les restes d'Alcmène à La-
cedémone, envoya des gens à Haliarlus qui firent l'ouverture de son tombeau; mais
on n'y trouva que deux vases de terre, un bracelet d'airain, et une plaque de cuivre
sur laquelle il y avait une inscription en langue inconnue. De Socratis Geido,
pag. l>"7 et £78.
(5) Plinius, lib. XXXIV, cap. VIII, s. 10, il ; XXXV, cap. IX, 3G3 2.
(-4) Pilture, I, tav. 7; Miilin. Galer. mytlwl. , XCVI1, 450.
(3) De Witte, Calai, des vases du chev. Durand, n° 2Gi.
(G) Visconli, Iscrizioni Greche Triopee. Rome, 1794.
(7) Jacobs. AntUot. Palal. Lipsiœ, 13(5. Tom I, oag. 62.
(8) Tav. X.
(9) Ut supra, no'.e 6.