Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Archéologique <Paris> / Section Française [Editor]
Nouvelles annales — 1.1836

DOI article:
Letronne, ...: Sur les noms tracés à la pointe: sous le pied de quelques vases grecs
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.9421#0513

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
sous le pied de quelques va ses grecs. 503

Auyyx et yjjyloc, pour "kujyoi et xuxXoi (Wesseling , ad Herod. ;
h, 62). Ici, il est également impossible d'admettre que le mot
KuocGa désigne le grand vase sous le pied duquel est l'inscrip-
tion, puisqu'on sait qu'il n'y a rien de commun entre un
cyathe, petit vase à boire ou môme espèce de grande cuiller
à manche, avec le grand vase à oreilles, dit stamnos. Voilà
donc encore une note qui, n'ayant aucun rapport avec le vase
sous lequel on l'a tracée, ne peut nous en indiquer la forme.

J'en dis autant d'une amphore, de la Collection du prince
de Canino [Mus. Étrusq,, n° 1710), sous le pied de laquelle
on lit: APYSIA 'H, ce qui peut être àpu<7$eçAH, trente-
huit aiysides, âpuff$eç étant pour cêpuori^eç, forme usitée. Sous
une autre ( n„ 1821 ), sont les lettres -f- VTPIA KF , qui
semblent pouvoir être lues ^u-rotoeç KP, vingt-trois chytrides
(petites marmites) ; les nombres AH et KX, suivis de quelques
sigles que je ne comprends pas, sont exprimés scion la se-
conde espèce de numération grecque. Or, le n0 1710, sorte
d'amphore, n'est pas plus un arysisou aiystère, que le n°1821,
qualifié, dans le catalogue, de grand vase à trois anses, n'est
une chytre ou une chytris.

Un autre exemple m'est fourni par M. deWitte. On lit YPï AS
(pour YAPIA2 ) IIII, sous un vase de sa collection, de la forme
d'hydrie à trois anses. Ici le nom est l'accusatif, comme dans
une inscription , déjà citée par Passeri ( Vas. Étr., m, tav.
237), mieux lue par M. Panofka [Recherches sur les noms des
-vases, p. 8) HYAPIA2. Seulement, celle-ci est sous un vase de
forme différente, appelé par M. Gerhard amphore diony-
siaque. Dans ce dernier cas, le chiffre a disparu. Les noms
sont à l'accusatif, en vertu d'un verbe sous-entendu, fais ou
fabrique (adressé par le maître à l'ouvrier). Tous ces exemples
autorisent à croire que les noms au pluriel ont toujours été
suivis d'un chiffre : quand on n'en voit plus, c'est qu'ils sont
effacés.

Cesinscriptionsparaissent avoir été toutes tracées à la pointe,
et assez négligemment. Le trait, sur le vase du Musée royal,
 
Annotationen