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https://doi.org/10.11588/diglit.27707#0056
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FORUM
le mort étendu sur le matelas, à gauche une servante ou un échanson debout.
Sur le fragment que voici c’est sans doute un prêtre qui y figure. Derrière
lui, sur le fond, se dresse une colonnette décorée de front d’un rameau de pal-
mier et dont l’abaque du chapiteau soutient un mortier à deux plis orné d’une
couronne sacerdotale avec un buste au milieu.
Le mort est vêtu d’une large tunique, sa jambe droite fléchie au genou
recouvrait le pied gauche courbé. Il semble avoir le pied droit nu. Dans la
main gauche tenait-il probablement un récipient, posé sur le genou gauche.
Le matelas est brodé de deux galons dont un affecte un ripceau de rosettes
entre deux rangs de perles, l’autre un rameau d’acanthe simple entouré lui
aussi de deux rangs de perles.
L’échanson est vêtu d’une tunique parthe tardive, à manches longues,
ornée d’un col composé d’une rangée de perles entre deux bourrelets et, sur
le front de la tunique, d’un large galon vertical. Le galon est décoré de pierres
serties rondes alternant avec la sertissure carrée* * * 7. Sa tunique est prise à la
taille par une mince ceinture à double tour. Un glaive est soutenu à la tunique
par un baudrier qui pend obliquement sur les hanches. Une partie du fourreau
et la poignée du glaive sont incisées sur le fond du relief8. Dans la main droite
brisée au bras il aurait tenu un récipient appuyé sur l’hanche droite. De sa main
gauche levée il tient une corne de libation godronnée dont le col est marqué
d’un cercle incisé. Sa chevelure forme des bouclettes en colimaçon. Les arcades
sourcilières sont incisées, la pupille n’aurait pas été marquée.
A l’appui des analogies mentionnées plus haut, ce relief est à dater de la
deuxième moitié du IIe siècle.
Trouvé dans les fondations de la construction Sud devant l’escalier du
Temple des Enseignes.
4. Scène d'un banquet funéraire (figs 58-60)
Inv. CD 65.
Calcaire blanc, dur.
Haut. 0m,55. Larg. 0m,91. Prof. 0m,18.
Cette sculpture se distingue par son excellent état de conservation.
Fragment d’un grand élément du décor intérieur du tombeau. Dans le
rectangle au milieu: la scène du banquet funéraire, en haut et en bas restes de
erreur s’est glissée qui n’a pas pu être corrigée dans la publication. Il s’agit évidemment d’un homme — d’un
prêtre probablement — vêtu d’un habit parthe et non pas d’une femme représentée ailleurs dans la même
publication, à savoir fig. 173, n° cat. 28.
7 II est intéressant à noter qu’on retrouve le même motif décoratif sur les étoles des évêques dans les
peintures murales du VIII0 au XIe siècle découvertes par notre mission en 1962/1963 dans la cathédrale sous
la citadelle de Faras, cf. Faras III (sous presse).
8 Les Palmyréniens qui ont pris le costume des Perses portaient au côté droit une courte dague, alors
que le côté gauche était réservé au glaive cf. H. S e y r i g, Syria XIV, 1933, p. 372, note 1.
FORUM
le mort étendu sur le matelas, à gauche une servante ou un échanson debout.
Sur le fragment que voici c’est sans doute un prêtre qui y figure. Derrière
lui, sur le fond, se dresse une colonnette décorée de front d’un rameau de pal-
mier et dont l’abaque du chapiteau soutient un mortier à deux plis orné d’une
couronne sacerdotale avec un buste au milieu.
Le mort est vêtu d’une large tunique, sa jambe droite fléchie au genou
recouvrait le pied gauche courbé. Il semble avoir le pied droit nu. Dans la
main gauche tenait-il probablement un récipient, posé sur le genou gauche.
Le matelas est brodé de deux galons dont un affecte un ripceau de rosettes
entre deux rangs de perles, l’autre un rameau d’acanthe simple entouré lui
aussi de deux rangs de perles.
L’échanson est vêtu d’une tunique parthe tardive, à manches longues,
ornée d’un col composé d’une rangée de perles entre deux bourrelets et, sur
le front de la tunique, d’un large galon vertical. Le galon est décoré de pierres
serties rondes alternant avec la sertissure carrée* * * 7. Sa tunique est prise à la
taille par une mince ceinture à double tour. Un glaive est soutenu à la tunique
par un baudrier qui pend obliquement sur les hanches. Une partie du fourreau
et la poignée du glaive sont incisées sur le fond du relief8. Dans la main droite
brisée au bras il aurait tenu un récipient appuyé sur l’hanche droite. De sa main
gauche levée il tient une corne de libation godronnée dont le col est marqué
d’un cercle incisé. Sa chevelure forme des bouclettes en colimaçon. Les arcades
sourcilières sont incisées, la pupille n’aurait pas été marquée.
A l’appui des analogies mentionnées plus haut, ce relief est à dater de la
deuxième moitié du IIe siècle.
Trouvé dans les fondations de la construction Sud devant l’escalier du
Temple des Enseignes.
4. Scène d'un banquet funéraire (figs 58-60)
Inv. CD 65.
Calcaire blanc, dur.
Haut. 0m,55. Larg. 0m,91. Prof. 0m,18.
Cette sculpture se distingue par son excellent état de conservation.
Fragment d’un grand élément du décor intérieur du tombeau. Dans le
rectangle au milieu: la scène du banquet funéraire, en haut et en bas restes de
erreur s’est glissée qui n’a pas pu être corrigée dans la publication. Il s’agit évidemment d’un homme — d’un
prêtre probablement — vêtu d’un habit parthe et non pas d’une femme représentée ailleurs dans la même
publication, à savoir fig. 173, n° cat. 28.
7 II est intéressant à noter qu’on retrouve le même motif décoratif sur les étoles des évêques dans les
peintures murales du VIII0 au XIe siècle découvertes par notre mission en 1962/1963 dans la cathédrale sous
la citadelle de Faras, cf. Faras III (sous presse).
8 Les Palmyréniens qui ont pris le costume des Perses portaient au côté droit une courte dague, alors
que le côté gauche était réservé au glaive cf. H. S e y r i g, Syria XIV, 1933, p. 372, note 1.