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https://doi.org/10.11588/diglit.41250#0048
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ÉTUDE GÉNÉRALE
et Zabdibôl, probablement d’après 194 ; d) le lit d’Agrippe du tombeau de Malkû, d’après 214 ;
e) le banquet du tombeau 173b, de l’année 260 5.
Grâce à ces exemples, nous avons une suite de pièces datées entre ca 140 et 260. Les banquets,
de même que les sarcophages qui entrent dans cette suite de sculptures, se partagent en deux
groupes. Les banquets du premier groupe se caractérisent par le fond duquel se détachent les
figures et par les costumes et coiffures des femmes, qui touchent encore aux vêtements et coiffures
de la première moitié du IIe siècle. A ce type appartiennent les banquets du tombeau de Yarhai
(fin du IIe siècle), de Bôlhâ (pareillement) et de Be'elai (l’an 188). Le second groupe a été carac-
térisé par H. Seyrig : “ Les figures tiennent au mur, mais ne font plus corps avec lui pour l’oeil.
Les plis du vêtement sont maintenant plus liés aux formes du corps. Les regards sont légèrement
déviés vers le côté. Mais la vie qui s’échappait si vivement des oeuvres plus anciennes a disparu ”.
A cette dernière remarque nous reviendrons plus loin. Enumérons maintenant les banquets
sans fond visible d’en face : a) de l’exèdre de Julius Aurelius Agrippa, d’après 214 ; b) de l’exèdre
de Julius Aurelius 'Abissai, d’après 219 ; c) de l’exèdre de Maqqai, de l’an 229 ; d) du tombeau
173 b, de l’an 260 (cf. notes 1 et 5).
Nos banquets appartiennent sans erreur au deuxième groupe et ils se placent entre les années
210 et 260 avec une préférence pour la période entre 215 et 230.
La situation est pareille en ce qui concerne les sarcophages. Ils forment aussi deux groupes
selon le décor de la cuve. Au premier appartiennent les sarcophages décorés de bustes en demi-
figures. Ils sont sans doute plus anciens, si on en croit les coiffures féminines très semblables
à celles de la première moitié du IIe siècle. A ce groupe appartiennent des sarcophages des
tombeaux : a) de Salamallat, d’après l’an 147 ; b) des Trois Frères, d’après l’an 142 ; c) de Yarhai
(exèdre Ouest), de la fin du IIe siècle ; d) de Bôlhâ, du IIe siècle (cf. notes 1 et 5). Sur le sarco-
phage de Be'elai, de l’an 188, les bustes masculines sont en demi-figures et les féminins trapézoïdaux,
sans bras. Ils marquent apparement une période de transition, puisqu’au second groupe appartien-
nent les sarcophages décorés de bustes sans bras, arrondis (masculins) et trapézoïdaux (féminins).
Dans le second groupe énümerons les sarcophages : a) de la niche d’Agrippe dans le tombeau
de Malkû, d’après 214 ; b) dans l’exèdre de Julius Aurelius 'Abissai, d’après 219 ; c) dans le
tombeau de 'Abd'astôr, du IIIe siècle (cf. notes 1 et 5).
Les sarcophages du tombeau de 'Alainê, décorés de bustes masculins arrondis et féminins
trapézoïdaux, appartiennent à ce groupe (cf. figs 48, 50-52). Ils se placent dans la période entre
les années 210 et 230.
Les sculptures de l’exèdre de Maqqai, de l’an 229 (cf. note 1), présentent la meilleure analogie
pour nos banquets, mais les sarcophages de cette exèdre, à scènes figurales, ne sont pas pareils
aux nôtres 6. D’autre part, la meilleure analogie pour les lits entiers est présentée par les scul-
ptures de l’exèdre de J. Aur. 'Abissai, de 219 (cf. note 1) et de la niche d’Agrippe dans le tombeau
de Malkû, d’après 214 (cf. note 5). Ces deux termes fournissent un certain indice qui nous incline,
avec tous les autres, à proposer finalement une date entre 210 et 230.
Pour les bustes sur les plaques tombales, la classification de H. Ingholt reste valable. Il est
évident que toutes nos pièces (cat. 64-68) appartiennent au IIIe groupe, qui est daté au IIIe
5 Suite des lits et banquets:
a) Lit dans le tombeau de Salamallat, d’après 147 — cf. Bounni-Saliby, p. 35, fig. 9 ;
b) Lit de Be'elai, de l’an 188, dans le tombeau de Malkû —- Ingholt 1970, p. 184, pl. III ;
c) Banquet, d’après l’an 194, dans le tombeau de Yarhai, 'Atenûrî et Zabdibôl — cf. Ingholt 1938, p. 103 et
pl. XXXVII 1 ;
d) Lit d’Agrippe, d’après l’an 214, dans le tombeau de Malkû — cf. Ingholt 1962, pp. 104-105, 119, pl. II 2 ;
e) Banquet de l’an 260, du tombeau 173 b — cf. Seyrig 1937, p. 25, fig. 16, p. 24 note 3.
6 Ingholt 1935, pis XXVII 1, XXXIV 1, 2.
ÉTUDE GÉNÉRALE
et Zabdibôl, probablement d’après 194 ; d) le lit d’Agrippe du tombeau de Malkû, d’après 214 ;
e) le banquet du tombeau 173b, de l’année 260 5.
Grâce à ces exemples, nous avons une suite de pièces datées entre ca 140 et 260. Les banquets,
de même que les sarcophages qui entrent dans cette suite de sculptures, se partagent en deux
groupes. Les banquets du premier groupe se caractérisent par le fond duquel se détachent les
figures et par les costumes et coiffures des femmes, qui touchent encore aux vêtements et coiffures
de la première moitié du IIe siècle. A ce type appartiennent les banquets du tombeau de Yarhai
(fin du IIe siècle), de Bôlhâ (pareillement) et de Be'elai (l’an 188). Le second groupe a été carac-
térisé par H. Seyrig : “ Les figures tiennent au mur, mais ne font plus corps avec lui pour l’oeil.
Les plis du vêtement sont maintenant plus liés aux formes du corps. Les regards sont légèrement
déviés vers le côté. Mais la vie qui s’échappait si vivement des oeuvres plus anciennes a disparu ”.
A cette dernière remarque nous reviendrons plus loin. Enumérons maintenant les banquets
sans fond visible d’en face : a) de l’exèdre de Julius Aurelius Agrippa, d’après 214 ; b) de l’exèdre
de Julius Aurelius 'Abissai, d’après 219 ; c) de l’exèdre de Maqqai, de l’an 229 ; d) du tombeau
173 b, de l’an 260 (cf. notes 1 et 5).
Nos banquets appartiennent sans erreur au deuxième groupe et ils se placent entre les années
210 et 260 avec une préférence pour la période entre 215 et 230.
La situation est pareille en ce qui concerne les sarcophages. Ils forment aussi deux groupes
selon le décor de la cuve. Au premier appartiennent les sarcophages décorés de bustes en demi-
figures. Ils sont sans doute plus anciens, si on en croit les coiffures féminines très semblables
à celles de la première moitié du IIe siècle. A ce groupe appartiennent des sarcophages des
tombeaux : a) de Salamallat, d’après l’an 147 ; b) des Trois Frères, d’après l’an 142 ; c) de Yarhai
(exèdre Ouest), de la fin du IIe siècle ; d) de Bôlhâ, du IIe siècle (cf. notes 1 et 5). Sur le sarco-
phage de Be'elai, de l’an 188, les bustes masculines sont en demi-figures et les féminins trapézoïdaux,
sans bras. Ils marquent apparement une période de transition, puisqu’au second groupe appartien-
nent les sarcophages décorés de bustes sans bras, arrondis (masculins) et trapézoïdaux (féminins).
Dans le second groupe énümerons les sarcophages : a) de la niche d’Agrippe dans le tombeau
de Malkû, d’après 214 ; b) dans l’exèdre de Julius Aurelius 'Abissai, d’après 219 ; c) dans le
tombeau de 'Abd'astôr, du IIIe siècle (cf. notes 1 et 5).
Les sarcophages du tombeau de 'Alainê, décorés de bustes masculins arrondis et féminins
trapézoïdaux, appartiennent à ce groupe (cf. figs 48, 50-52). Ils se placent dans la période entre
les années 210 et 230.
Les sculptures de l’exèdre de Maqqai, de l’an 229 (cf. note 1), présentent la meilleure analogie
pour nos banquets, mais les sarcophages de cette exèdre, à scènes figurales, ne sont pas pareils
aux nôtres 6. D’autre part, la meilleure analogie pour les lits entiers est présentée par les scul-
ptures de l’exèdre de J. Aur. 'Abissai, de 219 (cf. note 1) et de la niche d’Agrippe dans le tombeau
de Malkû, d’après 214 (cf. note 5). Ces deux termes fournissent un certain indice qui nous incline,
avec tous les autres, à proposer finalement une date entre 210 et 230.
Pour les bustes sur les plaques tombales, la classification de H. Ingholt reste valable. Il est
évident que toutes nos pièces (cat. 64-68) appartiennent au IIIe groupe, qui est daté au IIIe
5 Suite des lits et banquets:
a) Lit dans le tombeau de Salamallat, d’après 147 — cf. Bounni-Saliby, p. 35, fig. 9 ;
b) Lit de Be'elai, de l’an 188, dans le tombeau de Malkû —- Ingholt 1970, p. 184, pl. III ;
c) Banquet, d’après l’an 194, dans le tombeau de Yarhai, 'Atenûrî et Zabdibôl — cf. Ingholt 1938, p. 103 et
pl. XXXVII 1 ;
d) Lit d’Agrippe, d’après l’an 214, dans le tombeau de Malkû — cf. Ingholt 1962, pp. 104-105, 119, pl. II 2 ;
e) Banquet de l’an 260, du tombeau 173 b — cf. Seyrig 1937, p. 25, fig. 16, p. 24 note 3.
6 Ingholt 1935, pis XXVII 1, XXXIV 1, 2.