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https://doi.org/10.11588/diglit.41250#0133
CATALOGUE DES SCULPTURES
129
Calcaire blanc dur, à veines rouges.
H. 0,19 ; Larg. 0,12 ; Ep. 0,19.
La partie supérieure du mortier, le nez et l’oreille gauche manquent. Surface endommagée.
Tête d’un jeune prêtre coiffé d’un mortier à deux plis avec une couronne en feuilles de chêne,
ornée d’un médaillon allongé. Le visage est plein, le menton proéminent et arrondi, la bouche
petite aux lèvres pleines, la supérieure sinueuse. Deux rides courtes partent des coins de la bouche.
Les arcades sourcilières gravées d’un seul trait, les paupières supérieures bien marquées, les
paupières inférieures absentes. L’oreille droite, schématique, est de face. Deux rides barrent
le cou.
Le portrait est travaillé de manière identique à celui d’une femme cat. 53, dans le traitement
de la bouche, du cou et des yeux. 11 est aussi rapproché des deux têtes, cat. 31 et 32, par le traite-
ment de la bouche, des yeux sans paupières inférieures et par la forme de la couronne, en feuilles
de chêne ceinte d’un médaillon (mais ces derniers diffèrent par certains détails).
Toutes les quatre têtes en question, d’une femme et de trois prêtres — un vieux et deux jeunes
ont été trouvées ensemble près de la porte du tombeau. Il est possible qu’elles appartenaient
toutes à un seul banquet, celui à surlace détruite (cat. 3) ou bien au banquet perdu de l’extrémité
gauche du penteklinium. Remarquons aussi que dans son pendant, existant (cat. 4), les deux
prêtres allongés présentent une même différence d’âge : un jeune et un vieux. La tête la plus
petite, celle en question, peut appartenir au fils debout derrière son père. D’autre part, si ces
têtes appartiennent au banquet à surface détruite (cat. 3) les deux jeunes prêtres, cat. 30 et 31,
présenteraient les portraits des deux fils et le portrait du vieillard (cat. 32) appartenait au prêtre
couché. Dans les deux cas, il est évident que les quatre têtes en question sont contemporaines
aux grands banquets cat. 1-4.
D’après la forme et le style de la tête féminine, cat. 53, et d’après les grands banquets (cat.
1, 2 et 4) il est possible de proposer une date entre la fin du IIe et la première quarantaine du
IIIe siècle 67. Cette supposition est confirmée par les indices généraux de la datation des portraits
aux yeux sans pupilles, sans iris et sans paupières inférieures, traits caractéristiques pour la lin
du IIe et pour la première moitié du IIIe siècle. Cl. le portrait de Zebîdâ de l’an 233-234 68.
Date: 180-240 de n.è.
31. Tête de prêtre (fig. 71)
Inv. CD 21/69.
Nég. : 23/69, 70/69, 73/69, 177/69 (fig. 71) en face ; 22/69 profil droit.
Bibliographie : Mysliwiec, p. 86, fig. 4.
Trouvé le 23.X.1969 devant l’exèdre droite, au niveau du seuil.
Calcaire blanc dur, à veines rouges.
H. 0,20 ; Larg. 0,12 ; Ep. 0,11.
Nez brisé. Surface détériorée du côté gauche.
Les oreilles sont de face et asymétriques, tout comme dans les figures des grands banquets,
cat. 1, 2.
Le prêtre est coiffé d’un mortier à deux plis, avec une couronne sacerdotale en feuilles de
chêne. La couronne porte un médaillon rond, serti de cabochons en losanges, entouré de grandes
perles.
67 Myâliwiec, p. 89, date ce portrait, avec les trois autres (cat. 31, 32 et 51) à la fin du IIe siècle en se basant
uniquement sur l’analyse de style. Il faut souligner qu’il arrive, d’après les critères formels, à la conclusion juste,
que ces quatre têtes appartenaient à un seul banquet.
68 Buste de Zebîdâ : Ingholt, PS 24, p. 48, pl. VIII 2 (CIS 4243).
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Calcaire blanc dur, à veines rouges.
H. 0,19 ; Larg. 0,12 ; Ep. 0,19.
La partie supérieure du mortier, le nez et l’oreille gauche manquent. Surface endommagée.
Tête d’un jeune prêtre coiffé d’un mortier à deux plis avec une couronne en feuilles de chêne,
ornée d’un médaillon allongé. Le visage est plein, le menton proéminent et arrondi, la bouche
petite aux lèvres pleines, la supérieure sinueuse. Deux rides courtes partent des coins de la bouche.
Les arcades sourcilières gravées d’un seul trait, les paupières supérieures bien marquées, les
paupières inférieures absentes. L’oreille droite, schématique, est de face. Deux rides barrent
le cou.
Le portrait est travaillé de manière identique à celui d’une femme cat. 53, dans le traitement
de la bouche, du cou et des yeux. 11 est aussi rapproché des deux têtes, cat. 31 et 32, par le traite-
ment de la bouche, des yeux sans paupières inférieures et par la forme de la couronne, en feuilles
de chêne ceinte d’un médaillon (mais ces derniers diffèrent par certains détails).
Toutes les quatre têtes en question, d’une femme et de trois prêtres — un vieux et deux jeunes
ont été trouvées ensemble près de la porte du tombeau. Il est possible qu’elles appartenaient
toutes à un seul banquet, celui à surlace détruite (cat. 3) ou bien au banquet perdu de l’extrémité
gauche du penteklinium. Remarquons aussi que dans son pendant, existant (cat. 4), les deux
prêtres allongés présentent une même différence d’âge : un jeune et un vieux. La tête la plus
petite, celle en question, peut appartenir au fils debout derrière son père. D’autre part, si ces
têtes appartiennent au banquet à surface détruite (cat. 3) les deux jeunes prêtres, cat. 30 et 31,
présenteraient les portraits des deux fils et le portrait du vieillard (cat. 32) appartenait au prêtre
couché. Dans les deux cas, il est évident que les quatre têtes en question sont contemporaines
aux grands banquets cat. 1-4.
D’après la forme et le style de la tête féminine, cat. 53, et d’après les grands banquets (cat.
1, 2 et 4) il est possible de proposer une date entre la fin du IIe et la première quarantaine du
IIIe siècle 67. Cette supposition est confirmée par les indices généraux de la datation des portraits
aux yeux sans pupilles, sans iris et sans paupières inférieures, traits caractéristiques pour la lin
du IIe et pour la première moitié du IIIe siècle. Cl. le portrait de Zebîdâ de l’an 233-234 68.
Date: 180-240 de n.è.
31. Tête de prêtre (fig. 71)
Inv. CD 21/69.
Nég. : 23/69, 70/69, 73/69, 177/69 (fig. 71) en face ; 22/69 profil droit.
Bibliographie : Mysliwiec, p. 86, fig. 4.
Trouvé le 23.X.1969 devant l’exèdre droite, au niveau du seuil.
Calcaire blanc dur, à veines rouges.
H. 0,20 ; Larg. 0,12 ; Ep. 0,11.
Nez brisé. Surface détériorée du côté gauche.
Les oreilles sont de face et asymétriques, tout comme dans les figures des grands banquets,
cat. 1, 2.
Le prêtre est coiffé d’un mortier à deux plis, avec une couronne sacerdotale en feuilles de
chêne. La couronne porte un médaillon rond, serti de cabochons en losanges, entouré de grandes
perles.
67 Myâliwiec, p. 89, date ce portrait, avec les trois autres (cat. 31, 32 et 51) à la fin du IIe siècle en se basant
uniquement sur l’analyse de style. Il faut souligner qu’il arrive, d’après les critères formels, à la conclusion juste,
que ces quatre têtes appartenaient à un seul banquet.
68 Buste de Zebîdâ : Ingholt, PS 24, p. 48, pl. VIII 2 (CIS 4243).