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https://doi.org/10.11588/diglit.41249#0049
DESCRIPTION DU MONUMENT
45
La salle ouest a été réduite à la largeur de 6,70 m, par moyen d’un mur de 0,30 m appuyé
contre le mur primitif ouest des pièces lia et Ilb, conservé sur trois assises à 2 m de haut, soit
égal à deux assises du mur ancien ; plus haut, on distingue encore les restes de deux assises en
petit appareil au mortier noir. Dans les angles nord des deux pièces, des piliers larges de 0,38
sur 0,64 m s’appuyent contre le mur primitif nord et aux murs adossés.
Dans le mur primitif ouest des pièces Ha et Ilb, des cavités carrées de 0,06 m de côté environ
ont été creusées avec une certaine régularité : elle sont disposées en rangs verticaux, à distance
de 1,50 m environ, par quatre, à 0,40-0,55 m l’une au-dessus de l’autre. Le mur appuyé en recou-
vre certainement quelques-unes, alors que celles qui sont encore apparentes gardent en partie
le mortier. Je crois qu’il s’agit d’un dispositif servant à relier le mince muret d’appui à la paroi
propre.
Les deux salles avaient un carrelage céramique, qui recouvrait les fondations des murs de
refend abolis, au niveau de 0,20 m environ plus haut (pl. XXXVII,75). Les carreaux en terre
cuite, de dimensions 0,35 sur 0,35 sur 0,035 m, sont posés contre les piliers d’angles et contre
les murs rapportés, sur une couche de pierres avec du mortier noir. Le carrelage n’est conservé
que contre le mur nord de deux pièces, mais il était certainement continu sur toute la surface
du sol, correspondant au sol surélevé, fait en mortier gris dans la grande salle, au niveau du
seuil. Un menu fragment de celui-ci est conservé sous la colonne tombée devant la pièce I.
A l’extrémité nord de la grande salle, la présence de cendres, qui formaient sans doute la couche
de nivellement de ce sol, a été constatée. Le sol tardif devait rejoindre le dallage primitif, au
milieu, par un plan légèrement incliné. Il n’y a aucune trace d’un sol en dur dans les pièces nord.
La réfection des pièces sud, consistant en deux longues pièces parallèles avec une entrée
asymétrique, fut nécessitée par un incendie qui détruisit les toits et qui explique aussi la recon-
struction des pièces nord. On se souviendra des couches de cendre derrière le mur ouest (p. 16),
couche interrompue en arrière de l’abside, qui, bien entendu, n’a pas brûlé. Il est possible que
la hauteur des pièces, dans la partie sud de l’édifice, ait été sensiblement réduite, ou, mieux,
divisée en deux étages ; en effet, le mur est n’utilise pas les colonnes et leur entablement, et le
mur ouest est doublé. Cependant, aucune trace d’escalier n’a survécu.
CONSTRUCTIONS TARDIVES (cf. plan IV)
Des blocages négligés, entre les colonnes et les pilastres de la pièce IV, bien que pratiqués
depuis le niveau du seuil, sont apparemment plus tardifs (pl. XXXVII,76) ; ils recelaient de
nombreux remplois, dont certains proviennent du temple d’Allât41. La porte de la pièce IVa
a été, en même temps, réduite à la largeur de 1,50 m (pl. XXXVIII,77). Une brèche irrégulière,
dans le mur nord de cette pièce, qui n’a pas de fermeture, étant irréconciliable avec la porte
fermée depuis le vestibule encore ouvert, est également contemporaine des blocages. Ainsi, la
salle étroite IV-IVb, accessible désormais par le seul entrecolonnement central, donnait accès
directement à la pièce IVa, du côté nord. L’ancien vestibule du second état de l’édifice est de-
venu une pièce fermée, accessible par la porte à partir de la pièce IVa.
La pièce V-Va est restée inchangée : quelques dalles ont été simplement appuyées contre
les jambages de la porte entre les colonnes. Un passage reliait la pièce à sa voisine au sud. Vers
41 Cf. ci-dessous, p. 117, n° 1.
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La salle ouest a été réduite à la largeur de 6,70 m, par moyen d’un mur de 0,30 m appuyé
contre le mur primitif ouest des pièces lia et Ilb, conservé sur trois assises à 2 m de haut, soit
égal à deux assises du mur ancien ; plus haut, on distingue encore les restes de deux assises en
petit appareil au mortier noir. Dans les angles nord des deux pièces, des piliers larges de 0,38
sur 0,64 m s’appuyent contre le mur primitif nord et aux murs adossés.
Dans le mur primitif ouest des pièces Ha et Ilb, des cavités carrées de 0,06 m de côté environ
ont été creusées avec une certaine régularité : elle sont disposées en rangs verticaux, à distance
de 1,50 m environ, par quatre, à 0,40-0,55 m l’une au-dessus de l’autre. Le mur appuyé en recou-
vre certainement quelques-unes, alors que celles qui sont encore apparentes gardent en partie
le mortier. Je crois qu’il s’agit d’un dispositif servant à relier le mince muret d’appui à la paroi
propre.
Les deux salles avaient un carrelage céramique, qui recouvrait les fondations des murs de
refend abolis, au niveau de 0,20 m environ plus haut (pl. XXXVII,75). Les carreaux en terre
cuite, de dimensions 0,35 sur 0,35 sur 0,035 m, sont posés contre les piliers d’angles et contre
les murs rapportés, sur une couche de pierres avec du mortier noir. Le carrelage n’est conservé
que contre le mur nord de deux pièces, mais il était certainement continu sur toute la surface
du sol, correspondant au sol surélevé, fait en mortier gris dans la grande salle, au niveau du
seuil. Un menu fragment de celui-ci est conservé sous la colonne tombée devant la pièce I.
A l’extrémité nord de la grande salle, la présence de cendres, qui formaient sans doute la couche
de nivellement de ce sol, a été constatée. Le sol tardif devait rejoindre le dallage primitif, au
milieu, par un plan légèrement incliné. Il n’y a aucune trace d’un sol en dur dans les pièces nord.
La réfection des pièces sud, consistant en deux longues pièces parallèles avec une entrée
asymétrique, fut nécessitée par un incendie qui détruisit les toits et qui explique aussi la recon-
struction des pièces nord. On se souviendra des couches de cendre derrière le mur ouest (p. 16),
couche interrompue en arrière de l’abside, qui, bien entendu, n’a pas brûlé. Il est possible que
la hauteur des pièces, dans la partie sud de l’édifice, ait été sensiblement réduite, ou, mieux,
divisée en deux étages ; en effet, le mur est n’utilise pas les colonnes et leur entablement, et le
mur ouest est doublé. Cependant, aucune trace d’escalier n’a survécu.
CONSTRUCTIONS TARDIVES (cf. plan IV)
Des blocages négligés, entre les colonnes et les pilastres de la pièce IV, bien que pratiqués
depuis le niveau du seuil, sont apparemment plus tardifs (pl. XXXVII,76) ; ils recelaient de
nombreux remplois, dont certains proviennent du temple d’Allât41. La porte de la pièce IVa
a été, en même temps, réduite à la largeur de 1,50 m (pl. XXXVIII,77). Une brèche irrégulière,
dans le mur nord de cette pièce, qui n’a pas de fermeture, étant irréconciliable avec la porte
fermée depuis le vestibule encore ouvert, est également contemporaine des blocages. Ainsi, la
salle étroite IV-IVb, accessible désormais par le seul entrecolonnement central, donnait accès
directement à la pièce IVa, du côté nord. L’ancien vestibule du second état de l’édifice est de-
venu une pièce fermée, accessible par la porte à partir de la pièce IVa.
La pièce V-Va est restée inchangée : quelques dalles ont été simplement appuyées contre
les jambages de la porte entre les colonnes. Un passage reliait la pièce à sa voisine au sud. Vers
41 Cf. ci-dessous, p. 117, n° 1.