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Passavant, Johann David
Le peintre-graveur: contenant l'histoire de la gravure sur bois, sur métal et au burin jusque vers la fin du XVI. siècle ; l'histoire du nielle avec complément de la partie descriptive de l'essai sur les nielles de Duchesne ainé... (Band 2) — Leipsic, 1860

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https://doi.org/10.11588/diglit.23493#0012
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Graveurs allemands du XVe. siècle.

des colonnes, se lit l'inscription en chiffres romains (gothiques) m cccc #U't,
dont la netteté ne permet point la moindre incertitude.

3. Jésus couronné d'épines. Deux soldats, _ placés derrière
le trône, tressent la couronne autour de la tête du Christ, deux autres
soldats, sur le devant, le bafouent, un cinquième, à gauche, lui pré-
sente la palme, un pharisien se montre à travers une porte du fond
à droite. L'intérieur est, comme dans la pièce précédente, voûté et
percé de fénêtres ayant, au lieu de frise à feuillages, une galerie de
rosaces avec tourelles aux angles.

4. Jésus allant au calvaire. Un soldat à pesante armure
entraine le Christ à droite, le Cyrénéen soutient la croix et cinq soldats
le suivent. La Vierge, la Madeleine et St. Jean paraissent derrière;
deux en fan s jouent sur le devant. On voit dans le fond une porte et
plusieurs édifices de Jérusalem.

5. Jésus attaché sur la croix. Trois soldats enfoncent les
clous, un quatrième lie les pieds du Christ avec une corde, un nain
sonne du cornet au milieu de la scène, et six têtes de soldats pa-
raissent derrière un pli de terrain.

6. Jésus sur les genoux de la Vierge. Entre les deux
saintes Maries, St. Jean et Joseph d'Arimathie qui s'agenouille à droite,
son bonnet fourré à la main. Derrière le bois de la croix, on aper-
çoit un dôme et quelques bouquets d'arbres.

7. Jésus mis au tombeau. On voit ici cinq saintes femmes ;
St. Jean, qui cherche à consoler la Vierge; Joseph d'Arimathie, re-
marquable par les patins qui lui servent de chaussure et deux vieil-
lards qui aident à placer le corps du Christ.

Ce graveur, que l'on doit compter parmi les artistes les plus dis-
tingués de son époque, ne nous a été connu que fort récemment par
une de ses gravures au burin représentant la Vierge immaculée et qui,
outre la marque du maître, porte aussi le millésime de 1451. Elle
est ainsi une des plus anciennes gravures au burin connue avec date,
et ne se trouve dévancée que par la gravure de la Flagellation du Christ
au millésime de 1446. Ces deux pièces sont du plus haut intérêt
 
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