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https://doi.org/10.11588/diglit.23494#0145
Ludwig Krug de Nuremberg.
133
lui de Krug qu'il nomme, en se trompant, Lucas au lieu de
Ludwig.
11 est à remarquer que Ludwig Krug aussi bien dans la compo-
sition que dans la manière de ses gravures montre une grande ana-
logie avec le style des Hollandais du commencement du XVIe. siècle,
ce qui pourrait faire croire qu'il s'est formé comme artiste dans les
Pays-Bas.
Jacques de Jongh a donc tort d'attribuer le monogramme de notre
artiste à Lucas Cornelisz de Leyde, nommé Kock, fils de Cornélius
Engelbrechtsen, puisque celui-ci signait ses tableaux du monogramme
(|?, comme nous l'apprend pour la première fois Walpole dans ses
,,Anecdotes of painting in England" I. 60, ce qui est confirmé par
Immerzeel. Ce Luc Cornelisz est, du reste, né en 1495 et, selon de
Jongh, aurait dû alors exécuter, à 19 ans, le petit relief en pierre de
Keblheim, travaillé dans la manière de Nuremberg, signé du millésime
1514 et qui se conserve dans le Slusée de Berlin. 11 représente la
chute du premier homme. Adam est à gauche, presque vu de dos;
Eve lui pose une main sur l'épaule et embrasse de l'autre une des
branches de l'arbre. Derrière Adam se voit un singe mordant une
pomme. En haut, sur une tablette, la signature L. K. avec la cruche,
accompagnée du millésime ci-dessus.
L'époque de l'excellente gravure delà Nativité, B. No. 1, nous est
indiquée par la date de 1516, c'est-à-dire quand Lucas Cornelisz aurait
eu 21 ans. Mais un développement aussi précoce et atteignant un tel
degré d'excellence, est chose très-peu vraisemblable. On peut men-
tionner encore en faveur de notre opinion que les deux planches ori-
ginales de Ludwig Krug représentant la Nativité et l'Adoration des
Mages, B. Nos. 1 et 2, se trouvaient dans le Cabinet de Praun à Nu-
remberg et sont passées entre les mains de la maison de commerce
Frauenholz qui en a fait tirer des épreuves récentes.
Additions à Bartsch.
13. La Vierge. Elle est assise au pied d'un arbre, tournée
vers la droite et donne le sein à l'enfant Jésus. A travers une porte
on voit un paysage avec une ville. A la droite du haut une tablette
suspendue à un arbre avec la signature. H. 4 p. 9 1. L. 3 p. 11 1.
Collection Albertine à Vienne, Berlin, Gotha, Musée Britannique.
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lui de Krug qu'il nomme, en se trompant, Lucas au lieu de
Ludwig.
11 est à remarquer que Ludwig Krug aussi bien dans la compo-
sition que dans la manière de ses gravures montre une grande ana-
logie avec le style des Hollandais du commencement du XVIe. siècle,
ce qui pourrait faire croire qu'il s'est formé comme artiste dans les
Pays-Bas.
Jacques de Jongh a donc tort d'attribuer le monogramme de notre
artiste à Lucas Cornelisz de Leyde, nommé Kock, fils de Cornélius
Engelbrechtsen, puisque celui-ci signait ses tableaux du monogramme
(|?, comme nous l'apprend pour la première fois Walpole dans ses
,,Anecdotes of painting in England" I. 60, ce qui est confirmé par
Immerzeel. Ce Luc Cornelisz est, du reste, né en 1495 et, selon de
Jongh, aurait dû alors exécuter, à 19 ans, le petit relief en pierre de
Keblheim, travaillé dans la manière de Nuremberg, signé du millésime
1514 et qui se conserve dans le Slusée de Berlin. 11 représente la
chute du premier homme. Adam est à gauche, presque vu de dos;
Eve lui pose une main sur l'épaule et embrasse de l'autre une des
branches de l'arbre. Derrière Adam se voit un singe mordant une
pomme. En haut, sur une tablette, la signature L. K. avec la cruche,
accompagnée du millésime ci-dessus.
L'époque de l'excellente gravure delà Nativité, B. No. 1, nous est
indiquée par la date de 1516, c'est-à-dire quand Lucas Cornelisz aurait
eu 21 ans. Mais un développement aussi précoce et atteignant un tel
degré d'excellence, est chose très-peu vraisemblable. On peut men-
tionner encore en faveur de notre opinion que les deux planches ori-
ginales de Ludwig Krug représentant la Nativité et l'Adoration des
Mages, B. Nos. 1 et 2, se trouvaient dans le Cabinet de Praun à Nu-
remberg et sont passées entre les mains de la maison de commerce
Frauenholz qui en a fait tirer des épreuves récentes.
Additions à Bartsch.
13. La Vierge. Elle est assise au pied d'un arbre, tournée
vers la droite et donne le sein à l'enfant Jésus. A travers une porte
on voit un paysage avec une ville. A la droite du haut une tablette
suspendue à un arbre avec la signature. H. 4 p. 9 1. L. 3 p. 11 1.
Collection Albertine à Vienne, Berlin, Gotha, Musée Britannique.