DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.23496#0019
Gravures des anciens maîtres anonymes de l'Italie.
7
avoir été faite à Rome, puisqu'on y retrouve une représentation du
château Saint-Ange, avec les armes du pape Sixte IV, qui régna de
1471 à 1484 et que les épreuves postérieures portent l'adresse de A.
Salamanca.
P. 74. Nos. 2—15. La Passion. Ces pièces archaïques sont
d'un travail excessivement médiocre, gravées au simple contour, avec
quelques maigres hachures pour les ombres.
P. 77. Nos. 16 — 25. Ces pièces, mal dessinées, révèlent pourtant
chez le maître une certaine connaissance de l'anatomie qui lui a fait
accuser les muscles des figures avec beaucoup de relief. Les têtes
sont trop fortes et les draperies jetées sans goût et ballonnées. Elles
appartiennent au même maître auquel Bartsch attribue les Triomphes
du Pétrarque, p. 116. Nos. 12 —17. L'artiste semble être Floren-
tin et avoir appartenu à l'école du Verrochio.
P. 81. La Cène, d'après Léonard de Vinci. De ces trois
pièces, la troisième, qui est la meilleure, est traitée dans le style du
Mantègne. On trouve encore trois anciennes gravures du même sujet
et qui sont restées inconnues à Bartsch, mais dont Zani cite deux.
Nous reviendrons sur ces gravures en parlant de Léonard de Vinci.
P. 83. No. 29. Le Christ en croix entre les deux lar-
rons. Bartsch remarque avec raison que cette pièce est du maître
qui a gravé la Passion, Nos. 2—15.
~P. 84, No. 1. La Vierge. Pièce très-médiocre.
P. 85. No. 2. La Vierge entre deux Saintes. Mauvaise
gravure dans le style vénitien.
— No. 3. La Vierge entre deux Anges. Pièce gravée dans
la manière de Zoan Andréa et appartenant au maître qui a gravé les
Sept Amours que Bartsch décrit page 302, dans l'oeuvre du graveur
vénitien.
P. 86. No. 4. L'Assomption. Celte pièce remarquable ap-
partient à Sandro Botticelli, et nous y reviendrons dans la description
de son oeuvre.
87. No. 5. S te. Catherine de Sienne. L'exécution de cette
pièce présente quelque analogie avec celle d'une gravure du même
sujet qui porte une inscription dans le dialecte toscan et doit être
attribuée à quelque orfèvre florentin. Musée britannique.
P. 88. No. 4. Le martyre de deux religieux. Cette pièce
représente la mort de St. Pierre le martyr. Les draperies ont des
hachures croisées.
7
avoir été faite à Rome, puisqu'on y retrouve une représentation du
château Saint-Ange, avec les armes du pape Sixte IV, qui régna de
1471 à 1484 et que les épreuves postérieures portent l'adresse de A.
Salamanca.
P. 74. Nos. 2—15. La Passion. Ces pièces archaïques sont
d'un travail excessivement médiocre, gravées au simple contour, avec
quelques maigres hachures pour les ombres.
P. 77. Nos. 16 — 25. Ces pièces, mal dessinées, révèlent pourtant
chez le maître une certaine connaissance de l'anatomie qui lui a fait
accuser les muscles des figures avec beaucoup de relief. Les têtes
sont trop fortes et les draperies jetées sans goût et ballonnées. Elles
appartiennent au même maître auquel Bartsch attribue les Triomphes
du Pétrarque, p. 116. Nos. 12 —17. L'artiste semble être Floren-
tin et avoir appartenu à l'école du Verrochio.
P. 81. La Cène, d'après Léonard de Vinci. De ces trois
pièces, la troisième, qui est la meilleure, est traitée dans le style du
Mantègne. On trouve encore trois anciennes gravures du même sujet
et qui sont restées inconnues à Bartsch, mais dont Zani cite deux.
Nous reviendrons sur ces gravures en parlant de Léonard de Vinci.
P. 83. No. 29. Le Christ en croix entre les deux lar-
rons. Bartsch remarque avec raison que cette pièce est du maître
qui a gravé la Passion, Nos. 2—15.
~P. 84, No. 1. La Vierge. Pièce très-médiocre.
P. 85. No. 2. La Vierge entre deux Saintes. Mauvaise
gravure dans le style vénitien.
— No. 3. La Vierge entre deux Anges. Pièce gravée dans
la manière de Zoan Andréa et appartenant au maître qui a gravé les
Sept Amours que Bartsch décrit page 302, dans l'oeuvre du graveur
vénitien.
P. 86. No. 4. L'Assomption. Celte pièce remarquable ap-
partient à Sandro Botticelli, et nous y reviendrons dans la description
de son oeuvre.
87. No. 5. S te. Catherine de Sienne. L'exécution de cette
pièce présente quelque analogie avec celle d'une gravure du même
sujet qui porte une inscription dans le dialecte toscan et doit être
attribuée à quelque orfèvre florentin. Musée britannique.
P. 88. No. 4. Le martyre de deux religieux. Cette pièce
représente la mort de St. Pierre le martyr. Les draperies ont des
hachures croisées.