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30

Ecole Florentine.

25 — 36. Ces pièces sont traitées de la même manière et avec
autant de maîtrise que les Prophètes. Nous n'hésitons point par consé-
quent à les attribuer également à Sandro Botticelli. Cependant elles
paraissent appartenir à ses premières tentatives dans l'art de graver,
car on y aperçoit une certaine inégalité dans le maniement du burin et,
dans quelques cas une imitation de la manière allemande de l'époque.
C'est ainsi que dans les gravures représentant les Sibylles Libyque, Per-
sique et Tiburtine, les plis des draperies sont à cassures angulaires
dans le goût de Martin Schongauer, tandis que dans les autres prédo-
mine le jet plus souple, plus arrondi de l'ancienne méthode floren-
tine. C'est ainsi que dans ces pièces la représentation des plantes
rappelle également la manière du maître allemand E S de 1466.
Nous ne connaissons d'autre copie de ces Sibylles que celles décrites
par Bartsch p. 95 sous le Nos. 21—32.

— 27. SlblLLA DELFICHA. Bartsch n'a point vu que cette pièce

est marquée ^, quoique cette signature, à peine perceptible, marque

évidemment que ce travail est de Sandro Botticelli.

— 30. SlblLLA ELISPONTICA. Elle est assise, tournée à gauche,
sur un siège composé de brancbage sec et la tête entourée d'un
bourrelet; de la gauche elle tient un livre et de la droite une bande-
role avec l'inscription:

Excelso Habitacvlo respexit etc.
Son nom est en haut de l'estampe avec le petit b dans le mot Si-
billa. Souscription:

Nelia mie scola stando vidi fare etc.
Dans la copie, la faute de grammaire mie est corrigée en mi a.

— 32. SIBILLA SAMIA. Elle est assise, coiffée d'un bonnet et
richement vêtue, tournée à droite et tient un livre devant elle. A
ses pieds une épée. Cette pièce du cabinet de Dresde paraît être
une copie, vu que dans le mot Sibilla on trouve un B majuscule
au lieu du petit b toujours employé dans l'original.

37 — 56. Vignettes pour l'Enfer du Dante dans l'édition
florentine de 1481 de la Divina Comedia. Va sa ri nous a déjà dit que
Sandro Botticelli avait passé beaucoup de temps à ces gravures pour
l'enfer du Dante, mais les grandes inégalités que l'on remarque dans
l'exécution de ces pièces nous portent à croire qu'il n'en a gravé lui-
même qu'une partie. Les Nos. 41, 42, 43 lui appartiennent très-cer-
tainement, car elles montrent beaucoup d'entente dans les contours et
 
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