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https://doi.org/10.11588/diglit.23496#0207
Maîtres anonymes de l'école cl'Ombrie.
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arcs. Sur un des pilastres, richement orné, on voit, au bas, trois
enfants avec des rinceaux autour d'un vase. Le siège sur lequel est
assis St. Simon est orné d'un bas-relief représentant un chevalier en
armure que suit un page tenant une banderole sur laquelle on lit, à
rebours, LVG____TNO. Vis à vis, sur le siège de St. Mathieu, se trouve
un autre bas-relief avec Judas, tenant une bourse et conduisant
quatre soldats. Le style de la composition, les têtes, l'architecture, le
jet des draperies sont décidément dans le goût du Pérugin et
la taille un peu raide parait appartenir à quelque orfèvre qui aurait
gravé cette pièce d'après un dessin du Pérugin.1; H. 14 p. 5 1.
L. 39 p.
On en trouve un exemplaire entier dans la Coli. de Gotha et
seulement la moitié au Musée brit. H. 14 p. 2 1. L. 18 p. 9 1.
115. Guerino, surnommé Meschino. Le jeune héros de
roman est en armure complète, vu de face, la tète couverte d'une
toque à plumes et penchée à droite, et tenant, de la main droite, une
masse d'armes appuyée sur le terrain tandis qu'il pose la gauche sur
sa hanche. En haut, à droite, sur trois lignes l'inscription GVERINO
DIT MESCHÏ. H. 6 p. 6 1. L. 6 p. 8 1. Musée brit. Paris. Berlin.
Cette pièce intéressante a été gravée avec beaucoup de simplicité
par un excellent artiste. Les détails de la figure rappellent le .ctyle
du Signorelli dans sa composition du Jugement dernier, tandis que
l'expression de la tête indique l'école du Pérugin. Rumohr a cru,
en conséquence, que cette gravure pourrait être un essai de Raphaël,
ce que nous ne pouvons admettre, car il nous eut certainement donné
quelque chose de mieux encore que cette figure du jeune héros d'un
roman très-répandu en Ralie dans le XV. Siècle.
Ce qui est plus remarquable encore c'est que la pièce en ques-
tion a été gravée sur la planche rognée et repolie sur laquelle se
trouvait la Vierge d'Einsiedeln du maître S 1466. (Bartsch No. 35.)
On trouve dans l'estampe du Meschino certaines parties de la gra-
vure allemande conservées dans l'impression, entre autres quelques
lettres de l'inscription sur le cintre, une partie du tapis formant
1) Il semblerait que cette composition du maître ait été souvent reproduite
dans son école, puisque l'on en connaît une petite copie à la détrempe, peinte
dans la manière de Gian Nicolai et qui porte la date de M D.
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arcs. Sur un des pilastres, richement orné, on voit, au bas, trois
enfants avec des rinceaux autour d'un vase. Le siège sur lequel est
assis St. Simon est orné d'un bas-relief représentant un chevalier en
armure que suit un page tenant une banderole sur laquelle on lit, à
rebours, LVG____TNO. Vis à vis, sur le siège de St. Mathieu, se trouve
un autre bas-relief avec Judas, tenant une bourse et conduisant
quatre soldats. Le style de la composition, les têtes, l'architecture, le
jet des draperies sont décidément dans le goût du Pérugin et
la taille un peu raide parait appartenir à quelque orfèvre qui aurait
gravé cette pièce d'après un dessin du Pérugin.1; H. 14 p. 5 1.
L. 39 p.
On en trouve un exemplaire entier dans la Coli. de Gotha et
seulement la moitié au Musée brit. H. 14 p. 2 1. L. 18 p. 9 1.
115. Guerino, surnommé Meschino. Le jeune héros de
roman est en armure complète, vu de face, la tète couverte d'une
toque à plumes et penchée à droite, et tenant, de la main droite, une
masse d'armes appuyée sur le terrain tandis qu'il pose la gauche sur
sa hanche. En haut, à droite, sur trois lignes l'inscription GVERINO
DIT MESCHÏ. H. 6 p. 6 1. L. 6 p. 8 1. Musée brit. Paris. Berlin.
Cette pièce intéressante a été gravée avec beaucoup de simplicité
par un excellent artiste. Les détails de la figure rappellent le .ctyle
du Signorelli dans sa composition du Jugement dernier, tandis que
l'expression de la tête indique l'école du Pérugin. Rumohr a cru,
en conséquence, que cette gravure pourrait être un essai de Raphaël,
ce que nous ne pouvons admettre, car il nous eut certainement donné
quelque chose de mieux encore que cette figure du jeune héros d'un
roman très-répandu en Ralie dans le XV. Siècle.
Ce qui est plus remarquable encore c'est que la pièce en ques-
tion a été gravée sur la planche rognée et repolie sur laquelle se
trouvait la Vierge d'Einsiedeln du maître S 1466. (Bartsch No. 35.)
On trouve dans l'estampe du Meschino certaines parties de la gra-
vure allemande conservées dans l'impression, entre autres quelques
lettres de l'inscription sur le cintre, une partie du tapis formant
1) Il semblerait que cette composition du maître ait été souvent reproduite
dans son école, puisque l'on en connaît une petite copie à la détrempe, peinte
dans la manière de Gian Nicolai et qui porte la date de M D.
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