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Pausanias <Periegeta>
Pausanias, Ou Voyage Historique De La Grèce (Band 1) — Paris, 1731 [Cicognara, 2698-1]

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https://doi.org/10.11588/diglit.910#0448
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Ch A P.
XXXVI.

4Q.<j. Pabsanus, L I V K E IV. '
l'on trouve dans [ t ] une plaine de la Carie, nommée la plaû
.ne blanche, près de Dascylium, & dont l'eau est chaude &
plus douce que du lait : l'autre est une fontaine qui se jette
dans le sseuve Hypanis, & dont parle. Hérodote ; ses eaux
sont ameres, ce qui n'est pas plus difficile à croire que ce que
nous voyons à Pouzolle auprès de la mer Thyrrenienne ; car
il y.a là des bains dont l'eau est si chaude, qu'en peud'ai-u
nées les tuyaux de plomb par où elle passoit, se sont fondus!
De Mothone au promontoire Coryphasium on compte en-
viron cent stades. Sur ce promontoire même est la ville de
Pylos, que [z] Pylas fils de Cléson bâtit autrefois, & qu'il
peupla de Léléges, qu'il avoit amenez de Mégare. Mais il
ne jouit pas long-temps de cette souveraineté ; car il en sut
chasse par Nelée & par des Pélasges venus d'Iolchos. Con-
traint de céder sa ville à ces étrangers, il ne s'éloigna que
le moins qu'il put, Se alla occuper une autre Pylos en Eli.
de. ,La première devint si ssorissante sous le règne de Nelée,
qu'Homère l'appelle par excellence la ville, de Nelée. On
voit à Pylos un temple de Minerve, surnommée Corypha-
sia. Une autre curiofîté c'est la maison de Nestor, où l'on voit
encore son portrait. Le tombeau de ce prince est dans la vil-
le ; car celui qui est hors des murs , on prétend que c'est le
tombeau de Thrasymede. On vous montrera aussi dans la
ville un lieu souterrain que l'on dit avoir été l'étable à,
beufs de Nestor, & avant lui de Nelée. Ces beufs, à ce que
l'on prétend, étoient de Thessalie, Si du troupeau d'Iphi-
clus, père de Protésilas. Nelée exigea ce present de ceux
qui recherchoient sa fille en mariage : Or Mélampus qui vou-
loit faire plaisir à son frère Bias, étant venu en Thessalie à
dessein d'enlever ces beufs , fut pris lui-même par les pâ-'
très d'Iphiclus, & jette dans une prison ; mais comme c'étoit
un devin, par les réponses qu'il rendit à Iphiclus sur les cho-
ies à venir, il mérita d'avoir ces excellens beufs pour ré-
compense ; ensuite il les donna à Bias, 6c.Bias ,à Nelée. La.
[i~\.UnepUine de U Carie. Le texte sirme cette observation de Paulmier.
dit, ieCardie, & Amasée l'a.suivi. [i] PjUs. C'est ainsi qu'il faut lire,
C'est néanmoins une faute de copisle. & non Pjlus. Ce héros est connu par la.
11 faut lire de U Curie, K«tU. Estien- lecTrute d'Apollodore, & par celle de
ne de Bysance, au mot Da/cylium, con- Paulànias même.
 
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