158 LA PHÉNICIE ET SES DÉPENDANCES.
murée; elle ne s'ouvrait que pour les inhumations. Les puits eux-
mêmes étaient fermés, soit, près de l'orifice, par des dalles plus lon-
gues que l'ouverture n'était large, et placées obliquement sur cette
ouverture, au-dessous de la couche de terre végétale qui recouvrait
le roc (fig. 103); soit, plus bas, juste, au-dessus de la porte murée du
caveau (fig. 104). On a, dans le premier cas, trouvé le puits vide;
mais d'ordinaire il était rempli de terre. On prenait sans doute la
peine de le recreuser, au moment où l'on avait à faire dans la tombe
de famille une nouvelle inhumation l. Ces puits de Sidon sont peu pro-
0 i S 3 * f m.
I-1-1-1-1-1
105. — Tombeau de Sidon. Coupe longitudinale. Renan, Mission, pl. 63.
fonds en comparaison de ceux de l'Egypte, car le roc dans lequel ils
sont creusés, et qui est à fleur de sol, n'a guère que 9 mètres de
profondeur et repose sur une couche de sable imprégnée des eaux de la
mer. Quelquefois, comme à Amrith, la tombe a été remaniée, et, à une
époque postérieure, on y a ajouté un escalier (fig. 105). Dans ces tom-
beaux, point de fours ni de sarcophages. Tantôt les cadavres étaient
placés sur le sol, tantôt ils étaient couchés dans de grandes fosses,
très régulièrement taillées; de manière ou d'autre, ils reposaient sur
une légère couche de sable, avec le bassin plus élevé que la tête et les
pieds; cette partie du corps était exhaussée par un amas de gros galets,
formant une saillie de 25 à 30 centimètres de hauteur.
Viennent ensuite les caveaux où sont disposés autour de la chambre
1. Renan, Mission, pp. 496-497.
murée; elle ne s'ouvrait que pour les inhumations. Les puits eux-
mêmes étaient fermés, soit, près de l'orifice, par des dalles plus lon-
gues que l'ouverture n'était large, et placées obliquement sur cette
ouverture, au-dessous de la couche de terre végétale qui recouvrait
le roc (fig. 103); soit, plus bas, juste, au-dessus de la porte murée du
caveau (fig. 104). On a, dans le premier cas, trouvé le puits vide;
mais d'ordinaire il était rempli de terre. On prenait sans doute la
peine de le recreuser, au moment où l'on avait à faire dans la tombe
de famille une nouvelle inhumation l. Ces puits de Sidon sont peu pro-
0 i S 3 * f m.
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105. — Tombeau de Sidon. Coupe longitudinale. Renan, Mission, pl. 63.
fonds en comparaison de ceux de l'Egypte, car le roc dans lequel ils
sont creusés, et qui est à fleur de sol, n'a guère que 9 mètres de
profondeur et repose sur une couche de sable imprégnée des eaux de la
mer. Quelquefois, comme à Amrith, la tombe a été remaniée, et, à une
époque postérieure, on y a ajouté un escalier (fig. 105). Dans ces tom-
beaux, point de fours ni de sarcophages. Tantôt les cadavres étaient
placés sur le sol, tantôt ils étaient couchés dans de grandes fosses,
très régulièrement taillées; de manière ou d'autre, ils reposaient sur
une légère couche de sable, avec le bassin plus élevé que la tête et les
pieds; cette partie du corps était exhaussée par un amas de gros galets,
formant une saillie de 25 à 30 centimètres de hauteur.
Viennent ensuite les caveaux où sont disposés autour de la chambre
1. Renan, Mission, pp. 496-497.