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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0283

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LE TEMPLE A GYPRE.

que celui de Paphos, ce temple n'était pas orienté à la manière des
temples grecs. C'est le sud et le nord
que regardent les petits côtés du rec- • ;

tangle, sans que l'on puisse dire où ; \

étaient la façade et l'entrée principale. / i

Deux larges portes, de dimensions \ \

inégales, s'ouvraient l'une dans le mur j \

septentrional, l'autre dans l'oriental; ; i

de tous ces murs on ne retrouva que | WÊËi

la partie inférieure ; il semble que la h . rïBi

pierre, comme en Assyrie, n'ait été
employée que pour le soubassement.
On ne signale aucune trace d'un pé-
ribole extérieur. Un cône de pierre
grise que Ceccaldi vit renversé et
brisé au milieu de l'enceinte semble
indiquer que le temple était consacré
à une déesse représentée ici par le
même symbole que la déesse adorée
à Paphos (%. 205 et 206). Point
de restes de colonnes ; mais quel-
ques chapiteaux en calcaire du pays.
Sur plusieurs points de cette aire
furent recueillies des figures sculptées
dans cette même pierre, qui avaient
certainement un caractère votif. C'é-
taient des femmes qui tenaient ou qui

. . , et il 1 — Elévation de l'ensemble et

allaitaient des entants et des vaches coupe vertiCaie de la partie inférieure,
qui donnaient le pis à leurs veaux. CÔQe de Pierre trouve à Athiénau.

Hauteur de la partie conservée, 0m,Go.

Un groupe, d'ailleurs en assez mau- Ceccaldi,p. 44.

vais état, se composait de quatre per-
sonnages ; un d'eux tenait un nouveau-né, tandis que la mère, étendue

colonnes qui ont disparu dans le plan que M. de Cesnola a inséré dans son Cyprus. Un autre
plan, bien plus simple que ce dernier, est donné par Ceccaldi (Monuments antiques de
Gypre, p. Il); il met moins de piédestaux dans l'intérieur du vaisseau et n'en indique pas
contre les murs. Auquel de ces documents devons-nous accorder le plus de confiance?
Leur multiplicité même et les différences qui les distinguent nous rendent très perplexes.
Si nous avons préféré celui de l'ouvrage intitulé Cyprus, c'est que c'est celui qui répond
le mieux à la double description donnée par MM. de Cesnola et Ceccaldi. Ce dernier n'avait
pas assisté aux fouilles; mais il put encore recueillir de la bouche de M. de Cesnola bien
des indications précieuses, au moment où les souvenirs de celui-ci étaient encore tous frais.

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