LE TEMPLE A CYPRE. 279
veilleuse à la tombée de la nuit. Si elle brûle encore à l'aube suivante,
il peut être tranquille ; sinon il n'a plus qu'à chercher des conso-
lations ailleurs l. »
Jaillissante et coulante, ou renfermée dans des vases qui pouvaient
en conserver une grande quantité, partout , dans les temples, l'eau se
trouvait mise à la portée et sous la main des fidèles; comme le feu,
l'eau purifiait ; elle enlevait les souillures. Des vases servant aux ablu-
210. — La Panaghia Phaneromeni, Vue perspective.
Lions commandées par le rituel étaient posés près des portes, comme
le bénitier dans les églises catholiques; à Tune des entrées de l'édifice
qu'il décrit sous le nom de temple de Golgos, M. cle Cesnola a trouvé
encore en place un de ces vases, qui, enveloppé près du rebord d'une
couronne de lierre, a 2m,13 cle diamètre2; mais le plus curieux de tous
ces monuments, c'est celui qui est connu sous le nom de vase d'Ama-
thonte. C'est un grand vaisseau, en calcaire poreux, à panse sphéroï-
dale déprimée, avec une petite base et un coi très bas entourant une
ouverture circulaire (fi g*. 211). Quatre fausses anses prises dans la
masse s'élèvent verticalement sur le tiers supérieur de la panse et sont
1. De Marit.ourt, Saint-Cyr et Jérusalem, in-8°, p. 14a.
2. Cesnola, Cyprus, pp. Iii-145.
veilleuse à la tombée de la nuit. Si elle brûle encore à l'aube suivante,
il peut être tranquille ; sinon il n'a plus qu'à chercher des conso-
lations ailleurs l. »
Jaillissante et coulante, ou renfermée dans des vases qui pouvaient
en conserver une grande quantité, partout , dans les temples, l'eau se
trouvait mise à la portée et sous la main des fidèles; comme le feu,
l'eau purifiait ; elle enlevait les souillures. Des vases servant aux ablu-
210. — La Panaghia Phaneromeni, Vue perspective.
Lions commandées par le rituel étaient posés près des portes, comme
le bénitier dans les églises catholiques; à Tune des entrées de l'édifice
qu'il décrit sous le nom de temple de Golgos, M. cle Cesnola a trouvé
encore en place un de ces vases, qui, enveloppé près du rebord d'une
couronne de lierre, a 2m,13 cle diamètre2; mais le plus curieux de tous
ces monuments, c'est celui qui est connu sous le nom de vase d'Ama-
thonte. C'est un grand vaisseau, en calcaire poreux, à panse sphéroï-
dale déprimée, avec une petite base et un coi très bas entourant une
ouverture circulaire (fi g*. 211). Quatre fausses anses prises dans la
masse s'élèvent verticalement sur le tiers supérieur de la panse et sont
1. De Marit.ourt, Saint-Cyr et Jérusalem, in-8°, p. 14a.
2. Cesnola, Cyprus, pp. Iii-145.