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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre — Paris, 1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.11735#0668

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658 LA PHÉNICIE ET SES DÉPENDANCES.

cornes au front, es! plutôt là fabuleuse licorne que le lion (tig. 473).
Voici encore une curieuse variante de la donnée banale ; c'est un satyre
qui Julie contre le lion et lui enfonce son épée dans le flanc (tig. 474).
C'est à Tari grec, selon toute vraisemblance, que le lapidaire a em-
prunté le type du satyre.

473. — Scarabée 474. — Scarabée 475.— Scarabée 476. — Scarabée

sardë. sarde. sarde. Cornaline. sarde.

Bullctlinu, Bulleltino, Crespi, Bulletlino,

t. IV, pl. II. r. IV, pl. II. Catalorjo, pl. A. t. IV, pl. II.

Le combat du lion contre le taureau revient aussi très fréquemment;
le graveur a su, d'une intaille à une autre, mettre de la variété dans
les poses et les mouvements (fîg. 475 et 476). On trouvait plaisir à
représenter ces luttes engagées entre des animaux d'espèces diffé-
rentes; sur un de ces scarabées sardes, c'est un porc que le lion dévore

(cul-de-lampe du chapitre Y); sur un autre, un ser-
pent est aux prises avec un aigle (cul-dé-lampe du
chapitre VII).

Les scènes d'adoration que nous avons si sou-
vent rencontrées sur les intailles phéniciennes et
araméennes ne sont pas moins fréquentes ici; nous
n'aurions eu, pour en donner nombre d'exemples,
(lue l'embarras du choix ; un seul échantillon suffira.

477. — Scarabée sarde.

Buiiéttino,t.iv,pl.il Sous un globe ailé, un personnage barbu, coiffé

d'une haute tiare qui ressemble au bonnet persan
d'aujourd'hui, tient une torche de chaque main; il est assis devant
un autel du feu ou pyréè que caractérise très nettement la flamme
qui monte en pyramide (fîg. 477).

on y rencontre le griffon, la baris, le dieu à tête d'épervier, dans différentes attitudes,
les génies ailés ou les prêtres en adoration devant l'arbre sacré, etc. On y revoit aussi
le combat du roi contre le lion (pl. XXXVI, fîg. 3). Si nous avons préféré tirer nos
exemples des scarabées sardes, c'est que ceux-ci n'ont été publiés que dans des ouvrages
qui sont assez rares, tandis que le livre de M. de Cesnola est dans In bibliothèque de tout
archéologue.
 
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