Perrot, Georges; Chipiez, Charles: Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 3): Phénice - Cypre (Paris, 1885)

ADDITIONS ET CORRECTIONS.

899

jusqu'aux fondations, mais obligé, aux termes du permis qu'il avait obtenu, de
remettre les lieux en état au fur et à mesure de ses travaux. En outre, les murs
déchaussés par lui servirent bientôt après de carrières, et il eut le chagrin, au
bout de quelque temps, de voir se dessiner en creux les lignes dont il avait
dégagé le relief... Je dois ajouter que, pour toutes les questions techniques, on
peut accorder une entière confiance aux indications de Daux. La carte où il les
a coordonnées et mises en œuvre a pour nous la valeur d'un document original
de premier ordre, document d'autant plus précieux que l'industrie des chercheurs
de pierres a fait disparaître en grande partie, depuis vingt ans, les vestiges dont
il conserve le souvenir. »

P. 378, n. 5. A propos de la discussion sur la topographie de Tyr, consulter
aussi un travail qui est postérieur à la Mission de Phénicie, et qui en discute et
en contredit souvent les assertions. 11 est de M. J. de Bertou et a pour titre : la
Topographie de Tyr d'après les derniers explorateurs (dans les Mémoires présentés à
l'Académie des inscriptions par divers savants, série I, t. IX, deuxième partie,
pp. 275-309).

P. 433, n. 3. Il ne semble pas y avoir de doutes à conserver sur l'origine
sarde de ce bronze. Ce n'est que dans les figurines qui proviennent de la Sar-
daigne que l'on retrouve, sur la poitrine, cet objet de forme toute particulière où
il y a lieu de reconnaître un poignard.

P. 4SI, 1. 2. Au lieu de: (fig. 142), lisez : (fig. 323); 1. 3, au lieu de: (fig. 223),
lisez : (fig. 142).

P. 464. On peut rapprocher du masque du Louvre un autre masque en terre
cuite qui a été trouvé en 1884 à Cartbage par M. Salomon Reinach (voir à la page
suivante les figures 642 et 643). Il a été recueilli à 3m,50 de profondeur, près
d'une citerne, dans une tranchée ouverte entre Byrsa et l'emplacement de
l'ancien port militaire. Il n'est ni aussi bien conservé ni d'un travail aussi ferme
que l'autre monument; mais il paraît aussi de fabrique punique et il appartient
à la même catégorie d'ouvrages. Par sa dureté et sa sécheresse, il rappelle d'une
manière frappante le profil de la tète de femme figurée sur les grandes monnaies
d'électron de Carthage. M. Reinach a eu l'obligeance de nous en envoyer, au
moment même de la découverte, une épreuve photographique; mais notre
chapitre sur la sculpture phénicienne était déjà écrit et imprimé. Nous n'avons
pourtant pas cru devoir renoncer à reproduire cette pièce ; on a trop peu d'échan-
tillons de la sculpture carthaginoise pour qu'il soit permis d'en sacrifier un seul
débris. Le rapport que M. Reinach a rédigé sur les fouilles qu'il a faites à Carthage,
avec M. Babelon, au printemps de 1884, a été lu, au mois d'octobre, devant l'Aca-
démie des Inscriptions. Il sera prochainement publié. Les objets qui proviennent
de ces fouilles ont été partagés entre le Louvre et la Bibliothèque nationale.

P. 496. M. Sayco croit l'alphabet cypriote dérivé des hiéroglyphes hittites.
Les indices curieux qu'il énumère donnent à son hypothèse une certaine vrai-
semblance (Transactions of the Society of biblical archxolocjy, t. V, p. 31).

P. 529, n. 1. A la suite de figures indiquées par moi comme se signalant par
cette particularité que les parties viriles y sont apparentes, il faut en ajouter
une autre, celle que l'on peut observer dans les planches CXXX-CXXXII de
l'atlas de M. de Cesnola. Dans presque toutes les statues accroupies on aperçoit