DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.57151#0014
8
LA COLLECTION SPITZER
4 — Armure de guerre. — Travail allemand (fin du xve siècle).
Cette armure, en fer poli, est complète. Elle se compose d’une pansière avec faucre et d’une dossière
articulée, de tassettes terminées en pointe, d’épaulières, de garde-bras, de gantelets, de cuissards, de grèves et
de solerets pointus, mais sans poulaine. L’armure de tête est formée d’une bavière fixe agrafée sur la pansière
par un tenon et d’une salade à visière mobile et à grand couvre-nuque.
Les gantelets, les grèves et les solerets ont été refaits.
Hauteur : im,74.
5 — Armure de guerre. — Travail italien (xvie siècle).
Armure complète, en fer poli, composée d’un corselet muni de son faucre, de braconnières et de tassettes
d’inégale longueur et terminées en pointe, de cuissards et de grèves unies. Les pieds sont garnis de deux
étriers en forme de solerets sans talon.
L’armure de tête se compose d’un gorgerin articulé et d’un armet cannelé à sa partie supérieure.
Collection Carrand.
Hauteur : im,73.
6 — Armure de joute. — Travail allemand (xve siècle).
Cette armure, en fer poli clouté de cuivre, est complète et munie de pièces de renfort. Elle se compose
d’un corselet busqué et très saillant muni de son faucre, d’épaulières, de garde-bras et de gantelets, de grèves,
de jambières et de solerets arrondis du bout. Le harnais de tête se compose d’un armet garni sur la joue
droite d’une pièce de renfort et d’une prise d’air mobile sur la joue gauche. Un manteau d’armes de fer poli
et bordé de clous de cuivre est fixé sur l’épaule gauche. Sur ce manteau est peint et doré un écu échancré, d’or
au chevron de gueules accompagné de trois croix fichées et potencées.
Collection Carrand.
Hauteur : i“,75.
7 -—- Armure de guerre. — Travail allemand (xvie siècle).
L’armure est complète. L’armurier a cherché autant que possible à rendre, au moyen du fer repoussé,
gravé d’arabesques et doré, la forme générale du vêtement civil du milieu du xvie siècle : les crevés du pour-
point et des chausses sont fidèlement traduits. Outre cette décoration, le casque et l’armure du buste sont
ornés de nervures, à la façon des armures maximiliennes. Elle se compose d’un corselet avec faucre arti-
culé et braconnière godronnée, montée à charnières et imitant les plis d'un pourpoint serré à la taille. Le
harnais des bras est complet et les épaulières sont garnies d’un large bord relevé en éventail. Dans l’armure
de jambes, également complète et terminée par des solerets à bouts carrés et à talons saillants, au-dessous des
genouillères on a imité le travail de la maille. L’armure de tête se compose d’un colletin, d’un gorgerin et
d’un armet à nervures et à arête médiane dentelée. La visière repoussée représente un masque d’homme
aux traits fortement accentués et portant la moustache.
Hauteur : im,73.
8 — Armure de guerre. — Travail italien (xvie siècle).
Cette armure complète est en fer noirci, repoussé, gravé et doré. La décoration consiste en larges bandes
d’ornements sur lesquelles on voit le chiffre de la reine Elisabeth d’Angleterre, deux E affrontés reliés
par une cordelière et surmontés d’une couronne fermée au milieu d’un motif imitant un treillis. Tous ces
ornements sont gravés et dorés en plein. L’armure comprend un corselet busqué, avec garde-cuisses articulés
descendant jusqu’au milieu des cuisses, un harnais de jambes complet avec solerets à bouts ronds et articula-
tions aux chevilles. La garniture des bras est également complète et les épaulières sont munies d’un haut
rebord en éventail. L'armet à visière très pointue se raccorde au corselet par un colletin non articulé.
Cette armure est en outre pourvue de trois pièces de renfort : une pansière composée de deux pièces dont
l’une forme l’extrémité du buse et une visière destinée à doubler la première. Ces pièces sont décorées comme
le reste du harnais.
Hauteur : im,g2.
9 — Armure de joute. — Travail français (xvie siècle).
Cette armure complète est de fer noirci, décoré de bandes verticales et de rinceaux dorés. Elle ne présente
aucune particularité dans la disposition, sauf dans l’adjonction à l’armet d’une très grande pièce de renfort qui
LA COLLECTION SPITZER
4 — Armure de guerre. — Travail allemand (fin du xve siècle).
Cette armure, en fer poli, est complète. Elle se compose d’une pansière avec faucre et d’une dossière
articulée, de tassettes terminées en pointe, d’épaulières, de garde-bras, de gantelets, de cuissards, de grèves et
de solerets pointus, mais sans poulaine. L’armure de tête est formée d’une bavière fixe agrafée sur la pansière
par un tenon et d’une salade à visière mobile et à grand couvre-nuque.
Les gantelets, les grèves et les solerets ont été refaits.
Hauteur : im,74.
5 — Armure de guerre. — Travail italien (xvie siècle).
Armure complète, en fer poli, composée d’un corselet muni de son faucre, de braconnières et de tassettes
d’inégale longueur et terminées en pointe, de cuissards et de grèves unies. Les pieds sont garnis de deux
étriers en forme de solerets sans talon.
L’armure de tête se compose d’un gorgerin articulé et d’un armet cannelé à sa partie supérieure.
Collection Carrand.
Hauteur : im,73.
6 — Armure de joute. — Travail allemand (xve siècle).
Cette armure, en fer poli clouté de cuivre, est complète et munie de pièces de renfort. Elle se compose
d’un corselet busqué et très saillant muni de son faucre, d’épaulières, de garde-bras et de gantelets, de grèves,
de jambières et de solerets arrondis du bout. Le harnais de tête se compose d’un armet garni sur la joue
droite d’une pièce de renfort et d’une prise d’air mobile sur la joue gauche. Un manteau d’armes de fer poli
et bordé de clous de cuivre est fixé sur l’épaule gauche. Sur ce manteau est peint et doré un écu échancré, d’or
au chevron de gueules accompagné de trois croix fichées et potencées.
Collection Carrand.
Hauteur : i“,75.
7 -—- Armure de guerre. — Travail allemand (xvie siècle).
L’armure est complète. L’armurier a cherché autant que possible à rendre, au moyen du fer repoussé,
gravé d’arabesques et doré, la forme générale du vêtement civil du milieu du xvie siècle : les crevés du pour-
point et des chausses sont fidèlement traduits. Outre cette décoration, le casque et l’armure du buste sont
ornés de nervures, à la façon des armures maximiliennes. Elle se compose d’un corselet avec faucre arti-
culé et braconnière godronnée, montée à charnières et imitant les plis d'un pourpoint serré à la taille. Le
harnais des bras est complet et les épaulières sont garnies d’un large bord relevé en éventail. Dans l’armure
de jambes, également complète et terminée par des solerets à bouts carrés et à talons saillants, au-dessous des
genouillères on a imité le travail de la maille. L’armure de tête se compose d’un colletin, d’un gorgerin et
d’un armet à nervures et à arête médiane dentelée. La visière repoussée représente un masque d’homme
aux traits fortement accentués et portant la moustache.
Hauteur : im,73.
8 — Armure de guerre. — Travail italien (xvie siècle).
Cette armure complète est en fer noirci, repoussé, gravé et doré. La décoration consiste en larges bandes
d’ornements sur lesquelles on voit le chiffre de la reine Elisabeth d’Angleterre, deux E affrontés reliés
par une cordelière et surmontés d’une couronne fermée au milieu d’un motif imitant un treillis. Tous ces
ornements sont gravés et dorés en plein. L’armure comprend un corselet busqué, avec garde-cuisses articulés
descendant jusqu’au milieu des cuisses, un harnais de jambes complet avec solerets à bouts ronds et articula-
tions aux chevilles. La garniture des bras est également complète et les épaulières sont munies d’un haut
rebord en éventail. L'armet à visière très pointue se raccorde au corselet par un colletin non articulé.
Cette armure est en outre pourvue de trois pièces de renfort : une pansière composée de deux pièces dont
l’une forme l’extrémité du buse et une visière destinée à doubler la première. Ces pièces sont décorées comme
le reste du harnais.
Hauteur : im,g2.
9 — Armure de joute. — Travail français (xvie siècle).
Cette armure complète est de fer noirci, décoré de bandes verticales et de rinceaux dorés. Elle ne présente
aucune particularité dans la disposition, sauf dans l’adjonction à l’armet d’une très grande pièce de renfort qui
