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https://doi.org/10.11588/diglit.56330#0011
AVANT PROPOS
La vente de la galerie Gsell, dont j’ai l’honneur de soumettre
le Catalogue à M. M. les amateurs est un événement appelé à faire
sensation dans le monde artistique, j’ose le dire sans exagération.
Le regretté possesseur de cette collection, qui en est
d’ailleurs le brillant témoignage, était un amateur dans le grand
style, sevère dans son appréciation d’une oeuvre d’art, mais en
même temps libre de préoccupations mesquines quand il s’agissait
d’en faire l’acquisition.
Un amour profond, intime de l’art, un goût passionné joint
à un entendement délicat, un sentiment du beau merveilleusement
développé, une situation de fortune des plus heureuses s’étaient
réunis chez lui pour rendre possible la création de cette galerie
de premier ordre.
Né en Alsace et resté français, quoiqu’ habitant Vienne
depuis sa jeunesse Mr. Gsell posa les premier fondements de sa
collection en 1849 lors de la vente Baranowsky, dont jetais
chargé et où un hasard me fit faire sa connaissance.
Témoin pour la première fois d’une de ces nobles luttes
pour l’acquisition de précieux trésors artistiques il en fut vivement
frappé, me chargea d’acquérir pour lui à tout prix deux tableaux
de Verheyden et le premier pas dans la vie des arts était fait.
Quelques années après il ajouta à une collection déjà
respectable de peintres modernes, français surtout, la plus grande
partie des tableaux anciens de la célèbre galerie du comte
S. Fesztetits; à partir de ce moment la glace était rompue et
les plus admirables oeuvres d’art affluèrent comme attirées vers ce
brillant noyau.
Mr. Gsell avait pour système en achetant, d’appliquer la
mesure artistique et posséda bientôt une série de diapasons
La vente de la galerie Gsell, dont j’ai l’honneur de soumettre
le Catalogue à M. M. les amateurs est un événement appelé à faire
sensation dans le monde artistique, j’ose le dire sans exagération.
Le regretté possesseur de cette collection, qui en est
d’ailleurs le brillant témoignage, était un amateur dans le grand
style, sevère dans son appréciation d’une oeuvre d’art, mais en
même temps libre de préoccupations mesquines quand il s’agissait
d’en faire l’acquisition.
Un amour profond, intime de l’art, un goût passionné joint
à un entendement délicat, un sentiment du beau merveilleusement
développé, une situation de fortune des plus heureuses s’étaient
réunis chez lui pour rendre possible la création de cette galerie
de premier ordre.
Né en Alsace et resté français, quoiqu’ habitant Vienne
depuis sa jeunesse Mr. Gsell posa les premier fondements de sa
collection en 1849 lors de la vente Baranowsky, dont jetais
chargé et où un hasard me fit faire sa connaissance.
Témoin pour la première fois d’une de ces nobles luttes
pour l’acquisition de précieux trésors artistiques il en fut vivement
frappé, me chargea d’acquérir pour lui à tout prix deux tableaux
de Verheyden et le premier pas dans la vie des arts était fait.
Quelques années après il ajouta à une collection déjà
respectable de peintres modernes, français surtout, la plus grande
partie des tableaux anciens de la célèbre galerie du comte
S. Fesztetits; à partir de ce moment la glace était rompue et
les plus admirables oeuvres d’art affluèrent comme attirées vers ce
brillant noyau.
Mr. Gsell avait pour système en achetant, d’appliquer la
mesure artistique et posséda bientôt une série de diapasons
