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https://doi.org/10.11588/diglit.28617#0215
MORGHEN.
205
dans la galerie de cet amateur à Leonard de Vinci, le
marquis, enchanté, lui demanda une nouvelle planche,
le portrait de son ancêtre le célèbre maréchal
Morghen vint à Paris et fut présenté par Elisa Bac-
ciochi à V%po^e<3%, dont il a gravé la belle tête de
camée. Il visita ses confrères les plus célèbres et sur-
tout Bervic. Dès qu'il l'aperçut il lui saisit la main et
malgré la résistance du graveur français, la lui baisa
en disant : Anwedex ^%e Je &%3'se cede %
prodxxd de 33' &e%%æ oMere^eR. Etait-il bien sincère ?
Il est permis d'en douter quand on sait qu'il s'était
écrié un jour à la vue de ses travaux et de ceux de
Wille : Ce %'e.d de dx gmxxvixre, c'e.sd d% /er /
Morghen était un passionné, aimant le plaisir par
tempérament, dévot à l'excès par instants, et travail-
leur infatigable. Son rigorisme hnal lui ht rechercher
pour les détruire les épreuves de sa planche d'Mxx^e-
dj%e e^ hde'dor, et l'on dit qu'il détruisit celle d'une
Ve%%s 3ordx?d d% &xx3%, dont il ne resterait qu'une
épreuve d'essai.
R. Morghen fut marié trois fois et mourut le 8 avril
1833.
Dans l'œuvre de Guglielmo Morghen, frère cadet de
Raphaël, nous prendrons seulement deux portraits :
CA%7%p3b%%e%, in-8 carré, et Vxxpedewx.
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dans la galerie de cet amateur à Leonard de Vinci, le
marquis, enchanté, lui demanda une nouvelle planche,
le portrait de son ancêtre le célèbre maréchal
Morghen vint à Paris et fut présenté par Elisa Bac-
ciochi à V%po^e<3%, dont il a gravé la belle tête de
camée. Il visita ses confrères les plus célèbres et sur-
tout Bervic. Dès qu'il l'aperçut il lui saisit la main et
malgré la résistance du graveur français, la lui baisa
en disant : Anwedex ^%e Je &%3'se cede %
prodxxd de 33' &e%%æ oMere^eR. Etait-il bien sincère ?
Il est permis d'en douter quand on sait qu'il s'était
écrié un jour à la vue de ses travaux et de ceux de
Wille : Ce %'e.d de dx gmxxvixre, c'e.sd d% /er /
Morghen était un passionné, aimant le plaisir par
tempérament, dévot à l'excès par instants, et travail-
leur infatigable. Son rigorisme hnal lui ht rechercher
pour les détruire les épreuves de sa planche d'Mxx^e-
dj%e e^ hde'dor, et l'on dit qu'il détruisit celle d'une
Ve%%s 3ordx?d d% &xx3%, dont il ne resterait qu'une
épreuve d'essai.
R. Morghen fut marié trois fois et mourut le 8 avril
1833.
Dans l'œuvre de Guglielmo Morghen, frère cadet de
Raphaël, nous prendrons seulement deux portraits :
CA%7%p3b%%e%, in-8 carré, et Vxxpedewx.