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Prisse D'Avennes, Achille Constant Théodore Émile
Histoire de l'art égyptien: d'après les monuments ; depuis les temps les plus reculés jusqu'à la domination romaine (Text) — Paris, 1879

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https://doi.org/10.11588/diglit.3739#0397
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394 NOTICES DESCRIPTIVES.

çà et là, sur le vêtement et sur le fond de sparterie, que j'ai rétabli sur mon calque, sans
aucune difficulté, toutes les divisions du canon.

Le n° 2 est une figure dessinée à Bercheh dans l'hypogée de Kise-Toutholep, qui remplissait
les fonctions de nomarque de la province sous les rois Amounemhet II et Osortasen II de la
xiie dynastie ; elle est la seule du tombeau qui reste encore quadrillée dans presque toute sa
totalité: elle faisait partie des personnages alignés à gauche de la statue qu'un nombreux per-
sonnel est occupé à traîner sur des rails en bois.

Dans le n° 3, on voit le peu de soin que les artistes égyptiens apportaient quelquefois à res-
pecter les canons de proportions. D'un côté, en effet, le défunt et sa femme sont dessinés suivant
la règle; tandis que, de l'autre, leur fils, un scribe, ne mesure que seize parties au lieu de dix-
neuf; en outre, les carreaux du canon servent autant à distribuer commodément les légendes
hiéroglyphiques qu'à disposer les figures. Ce curieux tableau a été copié à Élithyai, dans
l'hypogée d'Ahmès chef des nautoniers sous le roi Amosis, premier pharaon de la xvm" dynastie :
c'est par erreur que l'écrivain a mis xv".

Le n" h représente une esquisse tracée à la sanguine sur un canon de proportion dans le
tombeau de Soumka ou Soumnout, qui vivait sous Aménophis II, de la xviii" dynastie. Cet
hypogée, situé à Thèbes, contient encore d'autres figures inachevées, et tracées sur des canons
semblables.

Le n° 5 est une figure sculptée qui a été relevée dans un tombeau inachevé de la nécropole de
Thèbes ; elle paraît remonter au règne de Séti 1er, de la xixc dynastie.

ï. Nouveau canon des proportions du corps humain.—Depuis Psammetik 1 jusqu'à Caracalla.

A partir de la xxvi" dynastie, c'est-à-dire de la renaissance des arts, les artiste égyptiens
adoptèrent un nouveau canon divisé en vingt-trois parties. Il survécut à la monarchie égyp-
tienne, se maintint sous les Lagides et les Césars, et dura, enfin, dans la vallée du Nil, jusqu'à
l'extinction totale du culte d'Osiris.

J'ai donné dans cette seconde planche du canon des proportions du corps humain quatre
spécimens du nouveau canon.

Le n° 1 est tiré d'un hypogée de l'Assassif, à Thèbes, qui fut creusé et décoré pour un fonc-
tionnaire du temps de Psammetik Ior.

Le n° 2 est une figure copiée sur les ruines d'un édifice inachevé du règne de Nectanèbe,
au nord du grand temple de Karnac.

Le n° 3 est tiré d'un groupe dessiné dans le temple de Thoih lbiocéphale, près de Médinéh-
Thabou : il représente Ptolémée Évergète II et Cléopàtre, sa femme : il est déjà facile clans ces
deux figures de se rendre compte de la dégénérescence de l'art égyptien qui ne fit plus dès lors
que pôrécliter jusqu'à l'invasion du christianisme.

Le n° k date de l'époque romaine, du règne de Caracalla, selon toutes apparences, il se voit
à Philœ, sur la baie d'une porte située à l'est du grand temple; cette figure donne un modèle
complet de la division adoptée avec le nouveau canon pour les figures assises, qui ne se trou-
vaient plus divisées qu'en 19 parties de hauteur, c'est-à-dire, avaient l\ parties de moins que les
figures debout.
 
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