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https://doi.org/10.11588/diglit.24987#0017
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En résumant tout ce qui a été dit jusqu’ici, on peut en con-
clure que l’art byzantin ayant commencé avec la liberté du culte
chrétien au IYème siècle, continue jusqu’au XVème, c’est-à-dire
jusqu’à la conquête de Constantinople par Mahomet IL
Les diversités de construction et d’ornement, nous font
reconnaître trois périodes absolument differentes entre elles.
La première s’étend de la moitié du IYème siècle, à la moitié
du YIème dans laquelle l’art fleurit sous Constantin: ce n’est que
l’art romain réduit aux convenances du culte, ayant pour caractère
la forme de la basilique avec la toiture en bois.
La deuxième période, qui part de la moitié du VIèmiî siècle
jusqu’au commencement du VIIPm0, inauguré par Justinien, es!
caractérisée par la coupole aplatie; par les voûtes en briques qui
remplacent la toiture en bois. Pour la décoration interne, les
mosaïques et les marbres dominent. Extérieurement les façades
sont simples et privées de tout ornement.
Enfin la troisième période commence au VIII''me siècle et se
termine à la moitié du XVèrae, époque mémorable par la conquête.
Dans cette dernière période l’art fleurit sous Basile Ier (le
Macédonien) et sous les Comnène, au IXème et au XIème siècle.
L’église se revêt d’une forme et d’une décoration propres: son
caractère essentiel est la coupole centrale munie d’un tambour,
ornée de fenêtres, le plus souvent jumelles, lequel tambour est
soutenu par quatre colonnes très-minces et domine tout le reste
du bâtiment. Les voûtes et les arcs sont en général à long pied;
les trois absides ne manquent jamais, et le Gynécée ne se trouve
plus sur les côtés de la nef principale mais posé sur le Narthex.
Les églises viennent décorées à l’extérieur, particulièrement aux
façades principales et aux Absides. La mosaïque, les panneaux
de marbre et la plus petite saillie des corniches, tant en marbre
qu’en terre cûite, en forment toujours la décoration principale, tant
à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans cette période, et spécialement
dans les derniers temps, on rencontre comme décoration des fres-
ques et des figures en haut-relief.
En résumant tout ce qui a été dit jusqu’ici, on peut en con-
clure que l’art byzantin ayant commencé avec la liberté du culte
chrétien au IYème siècle, continue jusqu’au XVème, c’est-à-dire
jusqu’à la conquête de Constantinople par Mahomet IL
Les diversités de construction et d’ornement, nous font
reconnaître trois périodes absolument differentes entre elles.
La première s’étend de la moitié du IYème siècle, à la moitié
du YIème dans laquelle l’art fleurit sous Constantin: ce n’est que
l’art romain réduit aux convenances du culte, ayant pour caractère
la forme de la basilique avec la toiture en bois.
La deuxième période, qui part de la moitié du VIèmiî siècle
jusqu’au commencement du VIIPm0, inauguré par Justinien, es!
caractérisée par la coupole aplatie; par les voûtes en briques qui
remplacent la toiture en bois. Pour la décoration interne, les
mosaïques et les marbres dominent. Extérieurement les façades
sont simples et privées de tout ornement.
Enfin la troisième période commence au VIII''me siècle et se
termine à la moitié du XVèrae, époque mémorable par la conquête.
Dans cette dernière période l’art fleurit sous Basile Ier (le
Macédonien) et sous les Comnène, au IXème et au XIème siècle.
L’église se revêt d’une forme et d’une décoration propres: son
caractère essentiel est la coupole centrale munie d’un tambour,
ornée de fenêtres, le plus souvent jumelles, lequel tambour est
soutenu par quatre colonnes très-minces et domine tout le reste
du bâtiment. Les voûtes et les arcs sont en général à long pied;
les trois absides ne manquent jamais, et le Gynécée ne se trouve
plus sur les côtés de la nef principale mais posé sur le Narthex.
Les églises viennent décorées à l’extérieur, particulièrement aux
façades principales et aux Absides. La mosaïque, les panneaux
de marbre et la plus petite saillie des corniches, tant en marbre
qu’en terre cûite, en forment toujours la décoration principale, tant
à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans cette période, et spécialement
dans les derniers temps, on rencontre comme décoration des fres-
ques et des figures en haut-relief.