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Puyvelde-Lassalle, Ghislaine
Watteau et Rubens — Bruxelles [u.a.]: Ed. Univ., 1943

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https://doi.org/10.11588/diglit.51530#0019
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III - WATTEAU A PARIS
L’INFLUENCE RUBÉNIENNE

E« N 1702, Watteau se rend à Paris. Après une période
’ obscure, où il peint de faux Flamands pour un
marchand du Pont Notre-Dame, après s’être lié avec
Gillot, il est accueilli par Claude Audran, qui
ffl peint des ornements pour plafonds et lambris et lui
apprend l’art de la décoration.
Chose bien plus importante : depuis 1704 Audran était « concierge »
du Luxembourg — nous dirions aujourd’hui conservateur — et il
ouvre au jeune homme les portes du Palais du Luxembourg. C’est
là, devant la Galerie de Marie de Médicis, que les peintres de
l’époque viennent se mettre à l’école de Rubens. Comme le dit
Goncourt : « Tous descendent de ce père et de ce large initiateur,
Watteau comme Boucher, Boucher comme Chardin. Pendant cent
ans, il semble que la peinture de la France n’ait eu d’autre
berceau, d’autre école, d’autre patrie, que la Galerie du Luxembourg :
le dieu est là. »
Les plus grands artistes français communient, dès ce moment,
dans la même admiration. Dans l’esquisse d’une composition qui devait

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